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OBAMA, UN AN APRES
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 01 - 2010

Il y a donc un an que les Etats-Unis ont élu un président métis et il y a un an que Barack Obama occupe la Maison-Blanche. Le symbole est fort, un Noir à la tête d'un pays qui était encore, il n'y a pas si longtemps, la terre d'élection de la ségrégation et du racisme en action.
Mais, outre la dimension symbolique importante, qu'est-ce qui a réellement changé aux Etats-Unis ? Après le désastre des années Bush et l'aversion globale pour les Etats-Unis que cet homme et son entourage de militants d'extrême droite ont suscitée à travers la planète, il y avait un besoin urgent d'un ravalement de façade. Les grands communicateurs, manipulateurs d'opinion et fabricants d'images publicitaires, autrement dit l'avant-garde des propagandistes qui fabriquent à flux tendu le discours politique du marché hégémonique, ont compris l'urgence d'un changement radical d'apparence.
La campagne des primaires démocrates a été le terrain idéal de l'expérimentation du changement médiatique : il fallait choisir entre une femme et un métis pour incarner une brutale rupture des formes politiques américaines. Dans les deux cas, le message était très clair. Le choix s'est rapidement porté sur le candidat métis qui recevait, signe évident de l'onction d'un système vénal, beaucoup plus de fonds que sa rivale et future assistante.
L'espoir du changement constituait aussi bien le programme politique que le slogan de campagne face au candidat usé de l'extrême droite républicaine. L'opération de communication a été menée avec l'extraordinaire savoir-faire des spin-doctors hollywoodiens. Au pays de Malcom X et de Luther King, que fut grande la joie en ce mois de janvier 2009 !
Pourtant, une année après, les lampions ne sont plus de mise : il n'y a vraiment pas grand-chose à fêter. Rien n'a changé, aux plans interne ou externe. Israël conduit plus que jamais la politique étrangère des Etats-Unis, les banques sont les bénéficiaires de l'argent public, tandis que le chômage est toujours au plus haut.
«Change... Yes we can !». «Nous pouvons imposer le changement», clamaient les supporters enthousiastes du candidat de l'espoir. La réalité répond cruellement à la vanité d'un slogan rangé depuis longtemps au rayon des amères désillusions. Et ce n'est pas un prix Nobel de la paix décerné au milieu de nulle part qui risque de modifier la perception des électeurs américains qui avaient tant espéré.
Le premier anniversaire de l'intronisation de Barack Obama, qui coïncide avec une cinglante et coûteuse défaite électorale dans le Massachusetts, le confirme cruellement. Ayant perdu sa majorité au Sénat, le président Obama voit sa capacité d'influer, même à la marge, le cours des événements réduite significativement. Les électeurs, désabusés, ont perçu depuis longtemps la continuité politique derrière les envolées lyriques de Barack Obama. Les déclarations généreuses de l'homme nouveau qui incarnait le changement - seulement dans sa physionomie et sa couleur de peau ? - ont cédé le pas au discours attendu d'un porte-parole du complexe militaro-industriel washingtonien.
Espérons pour le monde et pour les Etats-Unis que les prochains anniversaires seront plus riches d'espérances.


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