Les revendications des enseignants chercheurs seraient sur le point d'être satisfaites par le ministère de tutelle. C'est du moins ce que suggère un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique repris par l'APS. Le communiqué souligne qu'au terme de «rencontres de dialogue et de concertation» entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et les syndicats de l'enseignement supérieur, il a été convenu de «la prise en charge des préoccupations des enseignants chercheurs dans le cadre de la loi». Ainsi, fait-on savoir, à l'issue des deux rencontres avec le bureau national du syndicat national des enseignants universitaires (UGTA) et le bureau national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), Rachid Harraoubia, ministre du secteur, a réaffirmé que les questions soulevées par les syndicats «constituent l'essentiel des préoccupations du ministère qui s'attelle à leur prise en charge dans le cadre de la loi». Le communiqué fait état en outre d'un «large et fructueux débat» et au terme duquel il a été convenu la prise en charge et le déploiement de tous les efforts nécessaires pour trouver des solutions appropriées aux problèmes soulevés et ce dans le cadre légal et réglementaire en vigueur tout en veillant à associer la communauté universitaire à toutes les questions qui la concernent. Le ministre, est-il également souligné dans le communiqué, a réitéré la «totale» disponibilité de son département de poursuivre le dialogue et la concertation avec les partenaires socioprofessionnels autour des questions qui concernent l'université et d'oeuvrer continuellement à améliorer les conditions sociales de l'enseignant universitaire qui constitue, estime Harraoubia, le «pivot de l'université». Il faut préciser que les préoccupations des enseignants chercheurs soulevées par les deux syndicats susmentionnés s'articulent autour du régime indemnitaire des enseignants chercheurs, leur carrière, le logement et le partenariat au niveau local.