Le centre universitaire de Khemis Miliana a abrité en fin de semaine le 1er colloque international sur l'entrepreneuriat universitaire comme outil de développement socio économique. En plus de la participation de spécialistes de 7 universités algériennes, ont pris part aux travaux de ce colloque 5 personnalités scientifiques de pays étrangers dont le Canada, la Tunisie, le Soudan, la France, la Syrie. Ce colloque a été organisé à l'initiative de la wilaya en collaboration avec les ministères de l'Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle, de la Solidarité, celui du Travail. Les missions de ce colloque sont nombreuses : inciter les étudiants, porteurs de projets à créer des entreprises, l'université devenant l'accompagnateur du postulant à la création de l'entreprise, une source de propositions de projets dans des créneaux porteurs, en relation avec le profil de l'universitaire futur entrepreneur. Les résolutions adoptées assignent à l'université «plus d'une mission à savoir tisser des relations avec les institutions internationales pour des échanges d'expériences, de cycles de formation dans le domaine de l'entrepreneuriat, la relance des activités économiques et de l'investissement non sur des données aléatoires mais sur des bases scientifiques l'université se doit de contribuer au développement socio économique du pays dans le cadre de la réalisation des projets désignés au titre du plan quinquennal 2010/2014, promouvoir davantage la création de PME/PMI par l'assouplissement des procédures». Un des intervenants rapporte en citant des statistiques officielles «qu'en Algérie il faut en moyenne 21 jours pour finaliser le dossier de création d'une petite entreprise, en Espagne 12 jours, en Italie 08 jours, en Tunisie une journée, dans certains pays 1 heure, dans d'autres il suffit d'un clic de souris d'ordinateur». Lors des débats, des étudiants se sont plaints du manque de pratique sur le terrain. Le wali qui a pris la parole dira «l'aide de l'Etat oui mais l'assistanat . C'est fini». Enfin, à voir la réaction de l'assistance, l'intervention du ministère du Travail n'a pas suscité l'unanimité autour de sa prestation. Il s'est contenté d'énumérer la liste des dispositifs en vigueur, dispositifs qui ont montré leurs limites, et même un certain mécontentement notamment le pré emploi que certains qualifient de «pré chômage»