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En attendant la loi sur la sauvegarde du patrimoine bâti
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 08 - 2010

Des citoyens habitant d'anciennes maisons déclarées depuis peu par la wilaya «zone à sauvegarder» dans différents quartiers de la vieille ville de Souika à Constantine, ou y possédant des maisons ou des commerces, voulant procéder à des travaux de réhabilitation de leur demeure et propriété, se plaignent des difficultés que leur pose l'administration. «Pourtant, disent-ils, il s'agit d'une propriété privée, est-ce à dire que chez nous, pour des travaux de réfection de sa demeure, il faille passer par l'approbation de l'administration ?»
Selon une femme concernée par ce problème et rencontrée dans les couloirs du service de l'urbanisme de la mairie, «j'habite Alger, mais je suis originaire de Constantine où je possède une maison à Souika qui a besoin d'être retapée. Réhabilitation à laquelle je tiens, et j'ai fait le déplacement depuis la capitale dans ce but». Elle nous déclare: «Je viens juste de sortir du service de l'urbanisme de l'APC de la ville, pour une demande d'autorisation pour procéder à des travaux de réhabilitation de ma maison qui se trouve dans la partie supérieure de Souika. Le directeur, qui m'a bien reçu par ailleurs, dit-elle, m'a en revanche renvoyée encore à une autre administration, celle du patrimoine de la vieille ville dont le quitus est exigé au préalable, selon lui».
Propos qui ont été confirmés par d'autres personnes vivant le même cas et venues pour la même autorisation à ce service de l'APC. Ainsi, selon l'un d'eux, «cela fait près de deux mois que je viens m'enquérir de mon dossier, mais on m'a demandé encore d'autres papiers». Questionné sur ce sujet, un responsable à la cellule de wilaya du patrimoine, en l'absence du directeur, explique qu'il est vrai que lorsque les travaux concernent le vieux bâti dans un secteur protégé, il n'est plus permis de faire n'importe quoi. En effet, dit-il, désormais, les travaux importants ne sont plus permis, en considération qu'ils rentrent dans les «sursis à statuer», dans le sens où ils sont refusés, et ce, en attendant l'adoption du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé par l'APN.
Ce plan va faire l'objet d'une loi qui va codifier le secteur du patrimoine protégé et à sauvegarder. C'est ce que nous expliquons sans mal aux demandeurs concernés par ce genre de travaux, qui se montrent compréhensifs malgré tout. Cependant, pour les petits travaux de réhabilitation, nous n'opposons pas de refus en général, mais cela nécessite tout de même une enquête.
Et si les conclusions de celle-ci ne révèlent aucune atteinte à la cohérence architecturale du lieu et de l'environnement, à l'image d'une peinture de façade qui dénote, ou à une ouverture illicite dans un «mur aveugle», etc., le OK est délivré immédiatement». Notre interlocuteur indique que, depuis janvier dernier, la cellule a été destinataire de 24 demandes, surtout de locaux commerciaux mais aussi d'autres à usage d'habitation. D'ailleurs, dans ce cadre, il nous révèle que, depuis la création de la cellule en 2003, elle a reçu plus de 500 demandes de réhabilitation de commerces et de maisons habitables.


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