Lancés à cors et à cris par Algérie Poste, afin de désengorger les guichets, faciliter et réguler la fluidité des liquidités et surtout rendre service au citoyen, «ce cher abonné abandonné à son sort», les distributeurs automatiques de billets de la poste, et particulièrement ceux de la recette principale de Saïda-ville demeurent inertes tant à l'extérieur qu'au sein de l'enceinte postière. Renseignements pris, au plutôt glanés çà et là, en l'absence du receveur, «inapprochable», il semblerait que les appareils sont en panne technique, «bourrés de fric» selon un préposé discret. A quoi peuvent-ils donc bien servir, sinon à secourir la poste et l'usager en même temps, «mais jamais à meubler l'édifice» tonne un «CC Piste» en quête de monnaie, qui recourt en fin de parcours «au chèque guichet servi sous la manche» pour parer à des dépenses urgentes. Les agences de quartier donnent une meilleure image de l'organe qui croule, dès le 20 de chaque mois, sous l'affluence des citoyens, tous corps confondus, servis par A.P. La multiplication des DAB rendrait un fier service à l'usager contraint au plus pressé «mais la disponibilité reste sans doute le meilleur remède aux maux et aux mots», conclut l'abonné.