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Tizi Ouzou: Les usagers des impôts dans l'embarras
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 05 - 2011

La description qui nous a été faite par un citoyen concernant les conditions déplorables dans lesquelles exercent les agents des services de l'inspection et ceux de la recette des impôts à Ouled Yaiche ne nous a pas bien préparé à ce que nous avons découvert.
En effet, une fois sur les lieux, nous nous sommes rendu compte que la situation était plutôt catastrophique et que les employés, s'ils continuaient à venir pour travailler, sont à féliciter. Déjà, dès l'entrée des bureaux situés dans les vides sanitaires d'un bâtiment de la cité des 1000 logements d'Ouled Yaiche, une odeur nauséabonde vous accueille, provenant des égouts qui y ‘transitent' et qui se déversent dans des regards que nous devons enjamber pour entrer. Une pénombre humide et irrespirable nous accueille, comme les milliers de citoyens qui s'y rendent pour retirer un document quelconque. Dans un recoin, nous découvrons un employé derrière un bureau, sous un plafond qui risque de s'effondrer à tout moment et où le soleil ne pénètre jamais. Des tas de dossiers sont déposés sur le bureau et le bas des armoires est laissé vide car, dès qu'il pleut, le parterre est inondé et les documents risquent d'être perdus. Dans un autre bureau d'à peine 2 m x 3 m, trois bureaux sont collés l'un à l'autre et les trois agents qui y travaillent bougent à peine car il n'y a plus de place pour le faire. Et ce sont quatorze fonctionnaires qui vivent et travaillent dans cette atmosphère qui sent le renfermé et l'odeur des égouts qui traversent les bureaux de bas en haut, entraînant toutes les eaux usées du bâtiment vers les canalisations situées au-dessous des bureaux. Le plus ahurissant dans tout cela, c'est que cette inspection, ou la recette qui lui est contiguë et présente les mêmes caractéristiques, reçoit des centaines de citoyens chaque jour car étant classée à la deuxième place de par le nombre de contribuables qui y sont inscrits. Une dame, employée au sein de la recette, nous informe qu'elle est devenue angoissée à cause de ce sentiment de claustrophobie qu'elle ressent quand elle rejoint son lieu de travail et qu'elle doit passer par une étroite ouverture pour pénétrer dans un bureau tout en longueur qu'elle occupe avec six de ses collègues. Nous avons beau essayer de décrire les lieux, nous ne pourrons peut-être jamais arriver à dire toute la vérité sur cette situation qui est pire que catastrophique car touchant une institution de l'Etat d'une importance vitale.
Enfin, et pour la petite histoire, un citoyen nous raconte qu'un jour de grande pluie, c'est le propriétaire d'une camionnette qui a effectué une marche arrière avec son véhicule jusqu'à la porte de l'inspection afin que les fonctionnaires puissent sortir sans s'enfoncer dans l'eau jusqu'au genou. Pourtant, nous apprenons que l'ancienne caserne de la garde communale située dans la même commune est vide depuis belle lurette et qu'elle pourrait contenir les bureaux de l'inspection et de la recette d'une manière assez normale.


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