Fédération algérienne de Boxe: le président Abdelkader Abbas prend part à la réunion de la World Boxing    Chutes de neige, lundi, sur les reliefs dépassant les 1300 m et vents forts sur le Sud à partir de dimanche    Formation professionnelle : lancement des qualifications pour les Olympiades des métiers dans les wilayas de l'Est du pays    Début à Alger des travaux de l'atelier régional du bureau de liaison pour l'Afrique du nord du CISSA    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.201 martyrs et 116.869 blessés    Meziane appelle les journalistes sportifs à défendre les valeurs et les règles d'éthique professionnelle    Aïd El Adha : neuf ports recevront prochainement des navires de moutons importés    Une journée où le stress a dominé les rencontres    Le MC Alger écope de deux matchs à huis clos        Les journalistes piégés dans l'enclave        Préparatifs de l'Aïd El-Adha    Foot/ Ligue 1 Mobilis : le MCA s'impose à Biskra, le CRB renverse l'ESM    Ouverture de la Semaine scientifique de l'Académie algérienne des sciences et des technologies    Le parti TAJ réitère son "rejet catégorique" de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays    Cybersécurité: Journée d'information et de sensibilisation au profit des élèves du cycle secondaire à Alger    Le président de la Fédération équestre algérienne élu au Conseil d'administration de l'Union arabe d'équitation    M. Meziane réaffirme l'importance de former des journalistes engagés dans la défense des intérêts du pays et de la société    Début des travaux de la 8ème conférence internationale de solidarité avec peuple sahraoui    APN: session de formation dimanche sur "La sécurité des Smartphones"    Le ministre de la Communication préside à Alger l'ouverture d'une session de formation au profit des journalistes    Mobilis : Les médias à la découverte de la 5G    Les enjeux des changements climatiques et de la biodiversité débattus    Des matchs à double tranchant    Le Prix national de l'innovation scolaire lancé    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    Nessim Hachaich plante les couleurs nationales au plus haut sommet du monde    Rencontre sur les mécanismes de protection    L'Institut d'agriculture de l'Université Djilali-Liabes invite les enfants de l'orphelinat    Mois du patrimoine: un programme riche et varié dans les wilayas du Sud    Opéra d'Alger: ouverture du 14e Festival international de musique symphonique    Malgré le déstockage d'énormes quantités, la pomme de terre reste chère    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une lenteur qui nourrit le doute et la suspicion
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 08 - 2011

Le train imprimé au processus des réformes politiques par le chef de l'Etat est trop lent, au goût de certains acteurs politiques. Au point que certains d'entre eux en sont à douter de la sincérité des intentions réformatrices du pouvoir et à fustiger la lenteur mise à lancer les réformes annoncées comme une manœuvre tactique destinée à lui faire gagner du temps, dans l'espoir qu'interviennent des évolutions et des développements dans le contexte régional, propices à une marche arrière sur les engagements pris par lui sous la pression des exigences de changement qu'a fait souffler le «printemps arabe».
Cette arrière-pensée n'est pas absente de la façon dont Bouteflika gère le dossier des réformes. Contrairement à Mohammed VI qui n'a mis que quelques semaines pour rendre effectives les promesses de réformes constitutionnelles faites par lui au peuple marocain, le président de la République chez nous prend tout son temps. Au point que l'on ne sait plus si la question des réformes politiques fait partie des priorités inscrites dans son agenda de travail en ce mois de ramadhan. Le silence présidentiel sur le sujet soulève des interrogations auxquelles ne répond aucune explication officielle.
Il y a que, si dans les sphères du pouvoir l'on s'est ancré dans la conviction que la situation interne de l'Algérie autorise à la temporisation sur les réformes politiques, cette situation risque de prendre une tournure qui va contraindre à l'accélération du processus. Les révoltés qui ont été à l'origine du « printemps arabe» n'ont pas fait d'émules en Algérie. La contestation politique qui s'est exprimée dans le pays en écho à leurs révoltes en Tunisie, en Egypte et ailleurs dans le monde arabe a été trop faible dans son ampleur. Si elle a tout de même poussé le pouvoir à parler de réformes politiques, elle n'a pu le forcer à impliquer franchement la classe politique et la société civile dans la détermination des réformes à faire.
Ce que l'onde de choc du « printemps arabe» n'est pas parvenue à faire concéder au pouvoir, celle de la crise financière et économique internationale qui secoue la planète le réussira probablement. Il y a que dans ses calculs, le pouvoir algérien n'a nullement prévu ce scénario de la crise financière, dont l'impact sur l'Algérie sera qu'il risque d'être brutalement privé de sa « force de frappe » sur laquelle il compte pour endiguer et faire taire la contestation populaire et l'exigence du changement. Un retournement qui obligerait Bouteflika à se départir de la lenteur qu'il met à faire entrer le pays dans l'ère du changement.
Le président de la République s'est toujours voulu le «maître du temps» en chaque circonstance et échéance vécues par le pays. Une posture dont il a usé et abusé s'agissant de la question des réformes politiques. Il a trop présumé de son pouvoir à plier le temps à ses calculs politiques. La tempête qui menace le pays l'oblige à réviser sa gestion du processus des réformes, et ce en accélérant le train. Faute de quoi, les échéances fixées par lui en seront bouleversées par des évènements auxquels il ne s'est pas préparé et dont il n'a pas tenu compte dans la fixation du calendrier des réformes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.