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Si les Algériens votaient pour la présidentielle française…
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 04 - 2012

Ce n'est pas faire dans l'exagération d'affirmer que l'homme de la rue en Algérie est pris d'engouement pour la bataille électorale qui a cours en France avec pour enjeu la présidence de la République. Cet engouement s'affiche et s'exprime comme s'il s'agissait dans cette élection présidentielle d'une affaire algérienne. Si le résultat du scrutin présidentiel en France devait tenir compte de ce que les Algériens voudraient qui en sortirait vainqueur, alors il n'y a absolument pas « photo », François Hollande l'emporterait haut la main sur Nicolas Sarkozy.
C'est un euphémisme d'écrire que le président sortant de la France fait l'objet en Algérie d'une détestation qui en intensité dépasse de loin celle que les Algériens ont vouée à certains de ses prédécesseurs. Elle s'est cultivée en eux du fait que Nicolas Sarkozy leur est apparu comme ayant réuni en sa personne tous les griefs qui, pour une raison ou une autre, ils ont eu à développer contre les présidents français s'étant succédé à l'Elysée depuis l'indépendance de l'Algérie. C'est donc un autre euphémisme de dire que sa défaite probable le 6 mai réjouira en Algérie sans retenue.
Pour l'élection présidentielle française, les Algériens ont le cœur à gauche non par conviction doctrinale pour la majorité d'entre eux mais au constat que seul le candidat de cette famille politique est en mesure de battre l'actuel occupant du palais de l'Elysée. François Hollande, puisque c'est de lui qu'il s'agit en cette occurrence, est leur candidat préféré par défaut. L'homme bénéficie de ce côté-ci de la Méditerranéen d'un capital de sympathie raisonnée. Ne serait-ce que parce qu'il n'affiche pas l'arrogance haïssable qu'ils reprochent à son rival, qu'il n'exprime pas comme lui de sentiments xénophobes, qu'il ne fait pas dans l'islamophobie ou la stigmatisation de l'émigration.
Mais autant ils ne cachent pas leur penchant pour le candidat socialiste, autant ils ne s'illusionnent pas sur les changements que sa victoire est susceptible d'apporter aux relations algéro-françaises. La prudence en la matière leur est dictée par les enseignements qu'ils ont retenus de l'histoire. C'est en effet avec les socialistes au pouvoir en France que les relations des deux nations ont été les plus heurtées au point que s'est imposé le point de vue en Algérie qu'il est préférable pour les intérêts nationaux que la France soit dirigée par un pouvoir de droite plutôt que de gauche socialiste. Nicolas Sarkozy a pourtant réussi le tour de force de faire renoncer les Algériens à ce point de vue et à leur faire adopter celui du « tout sauf lui ».
Bien entendu, l'élection présidentielle en France est une affaire franco-française. Ce que les étrangers souhaitent voir advenir au scrutin du 6 mai n'entre pas en ligne de compte dans le vote que feront les électeurs français en la circonstance. Mais c'est un secret de Polichinelle que la rue en Algérie attend sans cacher de quel côté elle penche, que ces électeurs leur offrent la satisfaction en donnant la victoire au rival de Sarkozy, de savoir que la France n'est pas celle qu'a incarnée ce dernier pendant ces cinq années de mandat présidentiel.


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