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Du couffin aux vêtements : La course à la «bonne occasion»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 07 - 2012

Depuis quelques jours déjà, les magasins de vêtements pour enfants sont littéralement assaillis depuis les premières heures de la matinée et après la rupture du jeûne jusque tard dans la soirée.
Les clients sont de plus en plus nombreux au niveau des magasins du centre-ville ou de Choupot. Juste après le f'tour et la prière d'El Icha, les rues commerçantes se transforment en véritables ruches. Les magasins du centre-ville restent privilégiés pour les ménages pour faire ce genre d'achats, à cause du grand choix offert, particulièrement après l'installation de différentes marques, alors que d'autres préfèrent se rendre à M'dina Jdida où de nombreuses boutiques de prêt-à-porter existent avec des prix plus avantageux, semble-t-il.
Certains parents ont déjà acheté les habits de l'Aïd pour leurs enfants, avant le mois de Ramadhan « évitant ainsi la cohue et la cherté, car nombre de produits d'habillement voient leur prix prendre l'ascenseur à l'approche de l'Aïd », dira cette femme rencontrée au niveau d'un magasin à la rue Larbi Ben M'hidi. « Moi j'ai acheté deux tenues pour ma fille plus tôt, aujourd'hui j'accompagne ma sœur qui veut acheter des chaussures pour ses enfants », explique-t-elle.
D'autres n'hésitent pas à pénétrer dans ces boutiques pour palper les tissus des habits et s'enquérir des prix, mais beaucoup d'entre elles hésitent à la vue des prix affichés pour des ensembles pour garçons et filles, qui ne sont pas disponibles à moins de 3.500 DA et 4.000 DA et plus pour une simple robe pour fillette. Contrairement, en effet, aux années précédentes, où les grandes surfaces n'étaient pas nombreuses, actuellement plusieurs commerces ont ouvert. Lors d'une virée au centre-ville, on constate que des chaînes interminables sont observées au niveau des caisses. Les clients dépensent beaucoup en cette période. Certes, les prix affichés restent élevés par rapport au pouvoir d'achat d'un travailleur percevant le SNMG. Les parents se coupent en quatre pour faire plaisir à leurs enfants. Lors de cette tournée nous avons pu constater que les prix étaient élevés. Dans la majorité des boutiques du centre-ville, les prix affichés dépassent les 3.500 DA pour une robe et peuvent atteindre facilement les 9.000 dinars. Les shorts sont proposés à 1.500 voire 2.500 dinars, les tee-shirts, entre 1.200 et 2.000 dinars. Les pantalons en jeans entre 1.500 et 3.500 dinars. Les chaussures sont proposées, par ailleurs, à un prix fixé entre 2.200 et 4.500 DA, selon l'origine et la qualité. La plupart de la marchandise provient de Chine, de Turquie, du Pakistan, d'Espagne, d'Italie et de France.
Une mère de famille rencontrée dans un magasin de vêtements à Choupot se plaint : « tout est cher, une simple liquette coûte 2.500 dinars. Malgré le sacrifice que j'ai fait depuis le début des vacances, la partie du budget familial épargnée par le Ramadhan suffit à peine à faire quelques achats pour l'Aïd ». Une période de l'année qui constitue une véritable aubaine pour les commerçants qui savent profiter de l'occasion. Un vendeur nous expliquera que ces prix sont dans les normes par rapport au taux de change. « Vous savez que la plupart des vêtements vendus dans mon magasin sont importés et payés en euros, ce qui explique les prix. On a également des impôts à payer », souligne-t-il. Le marché de M'dina Jdida enregistre également un rush impressionnant de clients en quête de produits bon marché. Au niveau de ce marché, des vendeurs à la sauvette étalent souvent des articles aussi bien bon marché que de moindre qualité. Des occasions inespérées pour les petites bourses afin de faire plaisir à leur progéniture, pour l'Aïd El Fitr. Un avis qui n'est pas partagé par cette mère de famille, « s'ils proposent une robe à 1.500 ou à 1.600 dinars, c'est que la qualité est médiocre. Je ne ferai pas porter ça à ma fille. Déjà, je ne lui achèterai qu'une tenue pour les jours de l'Aïd et la rentrée scolaire. Je ne veux pas la pénaliser deux fois », dira-t-elle. Même les prix proposés par les marchands informels sont loin d'être à la portée de certaines familles qui seront obligés de racler les fonds des tiroirs.
Le marché de la friperie d'El Hamri et les quelques magasins de la fripe de M'dina Jdida sont également une solution pour certaines.
« L'on peut y trouver des pulls, des pantalons, des chemises à moins de 200 DA et bien d'autres effets pratiquement neufs à des prix imbattables », dira cette femme au foyer, mère de quatre enfants dont le mari est un agent de sécurité qui touche à peine 13.000 dinars par mois. « Ici, les vêtements proposés sont très souvent en harmonie avec la mode et l'air du temps. Je peux habiller correctement mes gosses et, croyez-moi, avec des habits de marque », lance-t-elle avant de s'adresser au vendeur, « je prends deux chemises et deux pantalons, est-ce que vous me faites des remises ? ». « Non, madame » répond sèchement le vendeur. Elle prend, quitte les lieux sans lever la tête.


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