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Habillement : Le tout import a encore de beaux jours devant lui
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 08 - 2012

A quelques jours de l'Aïd El Fitr, nombre de parents et notamment les «retardataires» continuent à faire les vitrines et à visiter un à un les commerces de vêtements pour enfants, à la recherche de la bonne occasion.
« Ce ne sont pas les vêtements qui manquent. Mais je suis obligé de faire plusieurs magasins, pour comparer les prix et pouvoir acheter selon mes moyens», dira ce père de quatre enfants. Dans les magasins, les vêtements pour enfants ne manquent pas, et les prix varient selon la qualité et l'origine. Les prix affichés des petites robes d'importation pour fillettes varient entre 3.500 et 9.000 dinars. Cependant que les articles du même âge, mais de production locale sont proposés dans plusieurs coloris et à des prix beaucoup moins élevés, c'est-à-dire entre 1.200 et 2.500 dinars. Toutefois, une bonne proportion des magasins de vêtement implantés au centre-ville ne proposent pas des habits de fabrication locale. La marchandise est importée de France, de Turquie, de Syrie, d'Espagne ou de Chine. «Aujourd'hui j'ai voulu acheter quelques vêtements pour mes deux enfants. Je me suis adressé à quelques magasins à Choupot et au centre-ville. Tous les articles textiles et chaussures sont importés. Absence presque totale de production locale (étatique ou privée). Quant aux prix, ils sont très chers», relate cette jeune maman. «Le hic c'est qu'il n'y a pas de production nationale pour espérer acheter des affaires moins chères. Tout est importé», regrette Hamid qui, néanmoins, préfère acheter des vêtements chers mais qui vont servir pour la rentrée scolaire. «D'une pierre deux coups, on achète pour l'Aïd et les mêmes habits seront portés pour la rentrée qui interviendra quelques jours plus tard», ajoute-t-il.
Interrogé, un commerçant affirme que «l'industrie du textile en Algérie est morte. Exceptés quelques ateliers clandestins à Oran et de petites entreprises à Bejaia et Ghardaia mais qui n'offrent pas un grand choix. On se demande où sont passés les crédits accordés aux jeunes pour créer de la petite industrie textile». Pour notre interlocuteur, la plupart de ces ateliers livrent leurs marchandises aux commerçants de M'dina Jdida. Une petite virée au niveau des magasins de vêtements de ce marché nous donne une idée sur la situation. Interrogé sur les tarifs appliqués, un vendeur estime qu'ils sont raisonnables. «Des robes et pantalons, notamment des jeans, à 1400 DA, de beaux tee-shirts entre 600 et 800 DA, des chemises à 1.000, des jupes-salopettes à 1500 DA et des chaussures allant de 800 à 1.200 DA, la gamme est des plus variée». Même avec ces prix, certaines familles n'arrivent pas habiller leurs enfants. Néanmoins, et pour ceux dont les moyens sont limités, les marchés communaux de même que les étalages installés à même le sol à M'dina Jdida, Maraval, entre autres, proposent des vêtements pour enfants de moindre qualité, mais plus ou moins abordables : pantalons jeans et jupes à partir de 600 dinars, tee-shirts à 400/500, baskets à partir de 500 dinars. Il y a une grande disponibilité de marchandises et il y a aussi le marché de la friperie, malgré l'interdiction de l'importation de cette marchandise. Pour rappel, même après l'abrogation de l'article 27 de la loi de finances 2011 qui autorisait l'importation de la friperie, des marchandises sont toujours disponibles sur le marché. Le but des pouvoirs publics en interdisant la friperie était de relancer l'industrie du textile locale et par là même la production nationale. «S'il y avait vraiment des investisseurs dans ce créneau qui s'attelaient à produire des vêtements de bonne qualité conformes aux normes, des styles design et de belles coupes, la compétitivité serait effective et les Algériens ne se dirigeraient plus vers les vêtements de l'importation et encore moins vers la friperie» dira cette mère de famille.


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