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Emploi et recrutement dans les régions du sud : «Graves défaillances» et nombreuses infractions
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 11 - 2012

Alors que de nombreux chômeurs battent le pavé près de ses bureaux et de ses services, le wali de Ouargla affirme que «le secteur de l'emploi dans la région vit une situation paradoxale : l'offre est supérieure à la demande.»
Nacer maaskri a discouru samedi dernier, pendant près de deux heures devant le 1er ministre, des membres du gouvernement, des cadres des collectivités locales, des élus et des représentants de la société civile. Au même moment,des dizaines de jeunes chômeurs appelaient Sellal de devant les grilles du siège de la wilaya de Ouargla pour réclamer leur droit à l'emploi. Un droit qu'ils n'arrivent pas à arracher dans une région des plus riches en pétrole.
«Ceci n'est nullement étonnant puisque Hassi Messaoud constitue l'un des plus importants bassins de l'emploi du pays,» fait remarquer le wali. Mieux encore, il précise que ceci «nonobstant les emplois générés par les projets structurants au niveau des différents secteurs d'activité (…) et les différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics ainsi que les différentes mesures d'encouragement de facilitation pour relancer l'économie productive(…).»
Le wali explique ce «paradoxe» de la supériorité de l'offre de l'emploi par rapport à la demande, par «des causes multiples et variées.» Causes qui sont, selon lui, «d'ordre organisationnel, transgression de la règlementation, inadéquation du système de formation aux besoins du marché de l'emploi et même parfois préférentiel.» Il appuie ses propos par des chiffres qu'il qualifie de «forts éloquents.»
Par exemple, au titre de «l'intermédiation classique (ANEM)», il affirme qu'en 2010 et 2011, il y a eu respectivement 18045 et 17638 offres d'emplois, 11846 et 15821 d'inscrits et 10668 et 8964 placements. De janvier à septembre 2012, la wilaya a enregistré 1098 projets financés pour un potentiel emploi de 2468. Ceci, sans compter les offres d'emplois au niveau de la fonction publique ou des différents dispositifs d'insertion.
«DEFAILLANCE TOTALE DES STRUCTURES D'EMPLOI»
Le wali déclare alors que «le secteur de l'emploi au niveau de la wilaya de Ouargla, se caractérise à ce jour par de nombreuses défaillances et anomalies qui se sont traduites par des carences de fonctionnement des organes censés gérer le secteur.» Il désigne ces organes nommément à savoir, l'agence de wilaya de l'emploi (AWEM) et les agences locales de l'emploi (ALEM). Sous l'intitulé «défaillances et récriminations des différentes parties qui interviennent dans le dossier de l'emploi», le wali fait état de «l'opacité qui caractérise la gestion du dossier par l'agence de wilaya et ses démembrements, la négligence dont font preuve les structures locales relevant de l'agence nationale de l'emploi, l'absence de transparence dans le mécanisme de suivi des offres d'emploi et de
présentation des bulletins de candidatures, l'absence d'un recensement fiable des chômeurs inscrits auprès de l'AWEM et des ALEM, l'absence d'un cadre réglementaire définissant les conditions de présentations des bulletins de candidatures.» Bulletins qui affirme-t-il, «sont traités dans une opacité totale.» Il pointe aussi du doigt «le manque de professionnalisme chez les responsables de l'AWEM et des ALEM.» Ce qui confirme si besoin est «la défaillance totale des structures d'emploi, notamment l'important aspect lié à l'accueil et l'orientation des chômeurs.»
Le wali reconnaît ainsi que «cet état de fait a donné lieu à des vagues de protestations successives dont le motif est principalement lié aux problèmes rencontrés par les jeunes de la région pour l'accès à des postes d'emploi au niveau des différentes sociétés pétrolières.» Il déclare ainsi que «le constat d'échec s'est traduit par la fréquence et l'ampleur de ces mouvements, au niveau d'un certain nombre de villes de la wilaya, mais surtout au niveau du chef lieu.» Il n'a pas dit que les chômeurs protestataires l'accusent, comme ils nous l'ont dit samedi dernier (voir le Quotidien d'Oran du dimanche 11 novembre2012, page 4), de ne pas les recevoir et même «d'utiliser des moyens répressifs pour les faire partir.»
«LES PROTESTATIONS PRENNENT UNE GRAVE TOURNURE»
Ceci étant, le wali avertit que «ces protestations sont entrain de prendre une grave tournure à savoir l'obstruction des entrées de certaines entreprises pétrolières importantes à l'instar de l'ENTP, l'ENAFOR et l'ENSP.
Les principales récriminations avancées par les demandeurs d'emploi ont trait selon lui «au rôle et à la responsabilité des entreprises dans le dossier de l'emploi.» Il indique qu'une telle situation est due «au non respect des dispositions prévues par la réglementation en vigueur (…) relative aux placements des travailleurs et au contrôle de l'emploi et les textes réglementaires subséquents.»
Il fait état à cet effet, «des dépassements des entreprises pourvoyeuses d'offres : recrutements directs sans passage par l'AWEM, conditions d'accès exagérés, les dates des tests et d'affichage des résultats dans beaucoup de cas non respectés, refus de recrutement pour des tests positifs, propension dans l'utilisation de la sous-traitance en matière de recrutement par les entreprises détentrices de marchés au profit de prestataires de services, des situations qui génèrent des dépassements de tout ordre (salaires, conditions de travail…).» Il dénonce par la même occasion «les tergiversations des organismes employeurs qui exigent sciemment des conditions contraignantes, voire dissuasives pour leurs offres d'emploi.»
Le wali déplore cependant en parallèle, des comportements de la part des demandeurs d'emploi qui laissent à désirer entre autres, «le refus de travailler dans certaines entreprises jugées peu rémunératrices ou d'autres offrant des conditions d'hébergement et de restauration insuffisantes.»


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