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Une trêve précaire à durée incertaine et au contenu flou
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 11 - 2012

Stopper l'agression israélienne contre la population de Gaza a été l'urgence pour laquelle se sont mobilisés l'opinion internationale, des gouvernements et organisations disposant d'influence auprès des protagonistes palestiniens et israéliens. Il fallait effectivement faire cesser les massacres provoqués par les bombardements sur Gaza. De ce point de vue donc, la trêve que la médiation internationale est parvenue à faire entériner par le gouvernement Netanyahu et aux directions des deux factions palestiniennes de Gaza, le Hamas et le Jihad Islamique, ne peut s'apprécier que positivement. Mais il ne faut pas s'illusionner sur sa durée et la pérennité du calme qu'elle est censée avoir établi aux frontières de la bande de Gaza et du territoire de l'Etat sioniste. Le moindre incident peut servir de prétexte à sa remise en cause. Et comment douter que l'incident est susceptible d'arriver quand les ingrédients qui font du face-à-face palestino-israélien un volcan aux éruptions imprévisibles sont toujours réunis.
Ce n'est pas la première trêve qui intervient entre Palestiniens de Gaza et Israéliens. D'autres l'ont procédée, ne faisant qu'instaurer des cessez-le-feu précaires parce que basés sur des accords ne prévoyant aucune solution au fond du conflit palestino-israélien. Celle que l'Egypte et d'autres intervenants internationaux sont parvenus à faire accepter par le cabinet Netanyahu et les organisations palestiniennes, ne s'en distingue pas et de ce fait ne tiendra pas plus longtemps. Les accalmies que les trêves palestino-israéliennes suscitent n'ont jamais été exploitées par la communauté internationale pour faire avancer le processus de négociation pour la conclusion d'un accord de paix global entre les deux parties.
Israël est le grand bénéficiaire de cette politique des tensions en Palestine ponctuées de trêves et de fausses tractations internationales sur le conflit palestino-israélien. Elle permet à sa diplomatie et ses alliés occidentaux de prolonger le statu quo au Proche-Orient dont le maintien est la négation du principe de la solution des deux Etats au sens où Israël l'exploite pour créer en Palestine les conditions qui le rendent impossible. Il faut par conséquent rester dubitatif quant au temps que la trêve tiendra. D'autant qu'une trêve que tous les protagonistes se disent être une victoire remportée sur le camp adverse a été forcément négociée et conclue sur la base de concessions aux contours flous dont chacune des parties peut en faire l'exégèse qui lui est favorable.
Le calme précaire qui règne aux frontières de Gaza avec l'entité sioniste satisfait l'Amérique et les pays arabes. Il leur permet de renforcer leur pression sur la Syrie en vue d'en finir avec le régime d'El-Assad, sans se voir opposer qu'ils sont dans la politique des deux poids deux mesures s'agissant de la défense des peuples en danger sous la menace des violences dont ils sont victimes ou de la part de leurs dirigeants en conséquence de l'agression étrangère. Ranger le dossier palestinien dans la case des conflits à urgence pouvant attendre encore, c'est vouloir ignorer qu'il est au cœur de tous les autres qui font du Moyen-Orient la région aux tensions périlleuses pour la paix mondiale. Ne pousser ses protagonistes qu'à la conclusion de trêves épisodiques et sans perspective de solution globale à leur confrontation est démonstration d'aveuglement de la part de la communauté internationale.


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