« Etre bien dans sa peau», telle est l'idée principale, rete-nue par les organisateurs de la 8ème Journée médicale qui s'est déroulée, jeudi, à la Faculté des Sciences du «Chalet des pins», à Constantine, sur le thème générique de «l'anxiété et les maladies psychosomatiques». Le stress, explique un des médecins organisateurs de cette manifestation scientifique, quant il se transforme en anxiété, peut provoquer beaucoup d'allergies et de maladies psychosomatiques graves, des manifestations traumatologiques, diabétiques et bucco-dentaires, dépressives, provoquer l'hyper-tension artérielle (HTA), etc. On ajoute que l'anxiété peut, même, conduire au suicide. Ce thème a été choisi parce qu'il touche la grande masse des travailleurs, de manière générale, y compris les médecins, et ce, surtout s'il n'y a pas d'endroits de distractions pour gérer son stress et l'évacuer. C'est le mal des temps modernes et un fléau de société, d'autant plus que la pathologie a un coût économique par ses répercussions fâcheuses sur le travail des sujets vulnérables. D'autre part, ce genre de patient craint beaucoup d'aller consulter un psychiatre, ajoute Dr A. Mili, de l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS), en psychiatrie, de Djebel Ouahch qui a fait une communication sur le «Trouble anxiété généralisée» (TAG). «Il doit aller, d'abord, consulter le médecin généraliste qui fera le diagnostic pour déterminer si c'est une anxiété contrôlable ou pathologique. Et dans le cas où l'anxiété est complexe, le patient doit être orienté vers un psychiatre». Et d'indiquer que la thérapie, à dispenser aux patients, se situe à deux niveaux : un traitement médicamenteux et un traitement psychothérapique. Et c'est ce dernier qui doit être privilégié. «Malheureusement, a ajouté Dr A. Mili, l'équipe de psychologues de l'EHS de Djebel Ouahch est très réduite». C'est le wali de Constantine, M. Hocine Ouadah, qui a procédé à l'ouverture de cette journée scientifique organisée, conjointement, par l'EHS psychiatrique de Djebel Ouahch, la direction de la Santé et de la Population, le CHU Benbadis et le bureau de wilaya du Syndicat national des praticiens de la Santé publique (SNPSP) à la faculté de médecine. Plus de 450 participants représentant des médecins généralistes, publics et privés, venus de tout le territoire national, ont assisté à la rencontre.