La plus grande transition financière de l'Algérie indépendante a eu lieu en catimini le jour de l'élection présidentielle. Hasard de calendrier ou honte de soutenir une dépense de 2.6 milliards de dollars difficile à justifier ? Le résultat est que Djezzy est nationalisé. Du point du capital. Son management reste étranger. C'est essentiel pour sa survie. La motivation d'une transaction qui paraissait hors de portée pour le ministère des finances est connue. Elle est défendue avec force argumentaire technique dans le dossier consacré aujourd'hui au rachat de Djezzy. La stratégie des acteurs de cette méga opération est également explicitée : Le FNI bras financier de l'Etat Algérien mais aussi Cevital, le petit actionnaire qui avait entre les mains la clé de l'accord. Cevital est justement le grand héros de la semaine. Il a acquis Fagor-Brandt le week end avant à Paris. Pourquoi, comment ? Le supplément économique de cette semaine revient sur cette autre transaction qui connecte l'Algérie à la France. Le menu avait bien besoin pour cela pour digérer la nouvelle de la baisse importante des exportations de gaz algérien vers l'Italien. La configuration du 4e mandat se dessine très vite.