On apprend auprès de Khadija Guennachi, directrice du laboratoire de recherche, risques industriels, technologies et de l'environnement (RITE) de l'université d'Oran, que le projet du futur Centre national de recherches aux risques majeurs est entré dans sa phase active. Après deux avis d'appels d'offres nationaux infructueux, le troisième sera vraisemblablement positif et les travaux seront lancés éventuellement à partir du mois de juin prochain. Notre interlocutrice précise que l'étude a été réalisée par le PET de Batna qui se chargera également du suivi du projet. La maquette, exposée hier lors de la Journée sur les enjeux stratégiques de la formation et de la recherche scientifique au Centre des Conventions d'Oran, a été réalisée par de jeunes étudiants qui ont démontré tout leur savoir-faire et auront aussi à effectuer le suivi de réalisation dans toutes ses étapes. Mme Guenachi a tenu à préciser que le Centre est attendu depuis 2009 et que l'équipe qui aura à le gérer est fin prête, d'autant qu'il s'agit d'une infrastructure stratégique pour le pays de par sa dimension nationale et du fait qu'il est le seul aussi bien à l'échelle continentale que dans la région du bassin méditerranéen et constitue le second du genre après celui des Etats-Unis. Il aura une mission de veille dans tous les domaines, à l'instar de la santé, la technologie et l'économie, entre autres. En clair, sa mission sera de mettre en place des indicateurs permettant aux politiques de réagir aux alertes. Le futur centre sera implanté à proximité du pôle universitaire de Belgaïd et s'étendra sur une superficie de deux ha. et 4.000 m2 avec plusieurs espaces de simulation et une unité pédagogique. Notre interlocutrice croit dur comme fer que vu les compétences existantes, le rêve est toujours permis de voir une Oran Valley, à l'instar de la Silicon Valley.