Les souscripteurs au lotissement El-Menia qui attendent «depuis plus de 25 ans les terrains qui leur reviennent» ont tenu un énième sit-in hier devant le cabinet du wali pour solliciter, encore une fois, son intervention auprès de l'agence foncière et les «rétablir enfin dans leur droit». En effet, selon le président de l'association des «bénéficiaires du lotissement El-Ménia», Med Chérif Meslem, «le problème n'a pas trouvé de solution. Pire encore, nous nous retrouvons pratiquement à la case départ». Pourtant, poursuivra-t-il, «lors de la réunion du 24 mars dernier qui a eu lieu au cabinet du wali et a regroupé des membres de l'association et le directeur de l'agence foncière de la wilaya de Constantine, les choses ont progressé dans le bon sens. D'ailleurs, la réunion a été supervisée par monsieur le chef de cabinet et le PV signé par les deux parties fait foi et porte sur un accord sur le relèvement du prix du m2 qui a été fixé à 1.000 dinars pour chaque bénéficiaire, montant qui représente la participation de ces derniers aux frais des travaux de viabilisation». Les représentants de l'association déclarent accepter ce prix au nom des bénéficiaires qu'ils s'engagent à convaincre, alors que les travaux de VRD seront exécutés par tranche. «Cependant, malgré la décision de justice en notre faveur, qui date de l'été 2013, les instructions du wali insistant sur le règlement définitif de ce problème et le PV en question signé en présence du représentant du chef de l'exécutif, le directeur de l'agence continue à tergiverser et à nous sortir à chaque fois des arguments fallacieux pour reporter les choses indéfiniment». Ils ajoutent «lors de la réunion la plus récente que nous avons eue avec lui, il a remis en cause ce qu'il a signé ayant trait aux travaux de viabilisation dont il dira que c'est la wilaya qui doit les réaliser à 100%, alors que c'est l'agence qui doit le faire et pour cela nous avons accepté une augmentation du prix du m2 comme participation aux frais induis, de même le problème de l'existence des constructions illicites sur des terrains du lotissement et d'autre broutilles qui ne nous concernent en rien. Nous n'en pouvons plus de ce jeu d'un pas en avant, deux pas en arrière », soutiendront encore les concernés. En l'absence du wali, les protestataires ont remis leur pétition à son représentant.