Plusieurs localités d'Oran souffrent du manque de transport scolaire. Un problème qui refait surface à chaque rentrée. Dans ce cadre et pour meilleure prise en charge des enfants scolarisés, la wilaya a bénéficié d'un nouveau quota d'une quinzaine de bus destinés au ramassage scolaire affectés récemment par le ministère de la Solidarité nationale aux communes déshéritées. Le calvaire que vivent des centaines d'élèves en matière de transport scolaire sera atténué. Dans plusieurs communes de la wilaya, nombreux sont les enfants qui souffrent de l'absence de moyens de transport scolaire et éprouvent d'énormes difficultés à rejoindre leurs CEM et lycées quasi-absents dans leurs localités. Certains d'entre eux font même de l'auto-stop à leurs risques et périls. Pour bien des parents, la situation est telle qu'il a fallu interrompre la scolarisation de leurs enfants, surtout les filles. La crainte que celles-ci ne tombent sur un automobiliste aux intentions malveillantes a poussé à cette ultime décision. Avant même d'avoir pris place en classe, ces enfants sont handicapés et pénalisés. Mais en hiver, par temps pluvieux, les choses se compliquent. C'est le calvaire pour ces élèves, sans compter les risques encourus sur le double plan, sanitaire et sécuritaire. De gros cartables au dos, pour ces enfants, le trajet quotidien vers l'école est un supplice, notamment durant la saison hivernale. Le ministère de la Solidarité a convenu avec la société nationale des véhicules industriels (SNVI) pour l'acquisition de 680 bus scolaires. En vue d'une bonne prise en charge du transport scolaire dans ces régions, la ministre de la Solidarité a demandé aux communes de définir leurs besoins en la matière et de procéder soit à l'achat de bus ou la conclusion de contrats avec des transporteurs privés. Le ministère prendra en charge le coût de l'opération.