Abritant quatre familles, une habitation située à Sananes au n°23 bis boulevard Sekiou Baghdad, compte tenu du danger qu'elle présente pour ses occupants, a été classée « rouge » par la commission technique de l'APC de Sidi Souci. Toutefois, cette classification « avec la mention habitation en ruine (sinistrée) » ne semble pas faire l'unanimité auprès du CTC (contrôle technique des constructions) d'Oran. En effet, selon les occupants de cette habitation privée dont la construction date de 1922, le CTC « a établi le rapport d'expertise de l'état des lieux qui ne reflète pas la véracité technique ». Cette contradiction est vertement dénoncée par les familles qui se sentent menacées dans leur vie puisque la bâtisse présente des signes de vieillesse : murs lézardés et les escaliers effondrés. Et sur ce diagnostic que la commission technique de l'APC de Sidi Senouci a effectué son rapport pour attirer l'attention des occupants sur le danger qu'ils encourent. Une façon de dégager la responsabilité de la municipalité en cas d'un fâcheux accident qui pourrait se produire à n'importe quel moment. En effet, datant de 1922, la construction est presque centenaire (à sept années près) ! En tous les cas, le danger est là, guettant des vies humaines, d'où la nécessité de l'intervention des pouvoirs publics pour parer à toute éventualité. Pour ce faire, les occupants de cette habitation vétuste ont adressé une requête à la directrice des infrastructures de l'APC (secteur Sidi Senouci) pour prendre en charge leurs préoccupations. Les requérants attirent l'attention des pouvoirs publics sur ce problème, soulignant dans leur demande que « les fondations ont été érodées avec le temps et les facteurs climatiques ». Il y a une semaine, le plafond d'un appartement s'est partiellement effondré au niveau d'un immeuble situé au numéro 50 de l'avenue de l'ANP (quartier de Boulanger) blessant une vieille dame de 80 ans qui a été aussitôt évacuée vers les services des urgences de l'hôpital d'Oran par la Protection civile. De visu, l'immeuble semble vétuste, présentant quelques fissures, ici et là, surtout au niveau des balcons qui semblent ne plus tenir, risquant ainsi de blesser des passants en cas d'écroulement. Les habitants, plusieurs familles, affirment avoir reçu la visite de la part des services du CTC au mois de juillet 2014. Affolés par la menace d'un effondrement beaucoup plus grave, ces derniers avaient lancé un appel au wali pour la prise en charge de leur cas.