« Préservons les valeurs de tolérance et de fraternité »    50.000 hectares de terres agricoles protégés de l'attaque des criquets    M. Kouidri souligne l'impératif d'associer les Start-ups et les micro-entreprises    Les capacités de stockage des céréales vont doubler    Où étaient les intellectuels arabes et musulmans lors du génocide des Yéménites ?    L'entité sioniste «a entamé la dernière étape de son génocide»    Le Grand Imam d'Al-Azhar et le Pape Tawadros rejettent les tentatives de déplacement des Palestiniens    AGO des CSA: Quelle réaction des DJS face aux cumulards ?    La Tunisie sur un nuage, la Guinée Bissau dans le flou    Les prochains championnats arabes se dérouleront en Algérie    Démantèlement d'un groupe criminel ayant braqué un bureau de poste à Bougtob    Rekhroukh reçoit un membre de l'APN de la wilaya    « Cinq ans de prison ferme pour un dealer »    Opération de numérisation du site archéologique de Timgad    Mohamed Merouane Lamini lauréat    Le cinéma algérien connait une ''véritable dynamique''    Qualifs-Mondial 2026: large victoire de l'Algérie devant le Mozambique (5-1)    Emission de timbres-poste célébrant la tenue traditionnelle féminine du Grand Est algérien    Algérie-Tanzanie: la profondeur des liens d'amitié et de coopération bilatérale soulignée    Le président de la République reçoit l'ancien président tanzanien    Sonatrach et Sonelgaz explorent les opportunités de coopération et d'investissement à Addis-Abeba    Violence: la FAF invite les acteurs du football à contribuer à éradiquer la violence dans les stades    Aïd El Fitr : un programme spécial pour faciliter la circulation des citoyens à Alger    Des pluies orageuses attendues mercredi sur des wilayas de l'Est    La société civile algérienne condamne les provocations de l'extrême droite française envers l'Algérie    L'ONU décide de réduire sa présence à Ghaza après une attaque sioniste contre son personnel    L'apport des start-up à l'industrie pharmaceutique évoqué lors d'une réunion de travail entre MM. Kouidri et Ouadah    Le ministre de la Santé reçoit la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population en Algérie    Le président de la FAF appelle l'ensemble des acteurs à s'allier au projet de développement du football national    Agression sioniste : au moins 124.000 Palestiniens déplacés ces derniers jours à Ghaza    Oran: arrestation de cinq personnes impliquées dans une affaire d'enlèvement et d'assassinat d'un mineur    Lutte contre le terrorisme    Batna: commémoration du 69e anniversaire de la mort du martyr Mostefa Ben Boulaïd    Opération de numérisation du site archéologique de Timgad    Lutte contre le terrorisme: signature d'un protocole de coopération entre l'ONSC et le AUCTC    Décès de l'ancien international algérien de football Djamel Menad Condoléances du président de la République        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Contentieux des frais médicaux : La CNAS renvoie la balle aux hôpitaux français
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 12 - 2015

Tout en affirmant que la Caisse nationale d'assurance sociale des travailleurs salariés (CNAS) « se porte bien, au jour d'aujourd'hui», le DG de la CNAS, Dr Tidjani Hassan Haddam, a jugé « important de revoir la politique du médicament». Une révision qui serait très utile pour «l'équilibre financier de la Caisse ». Intervenant hier, au forum d'El Moudjahid, le directeur général de la CNAS, a évoqué la nécessité de revoir la politique du médicament, en raison de la facture des médicaments qui ne cesse de s'alourdir.
Au-delà, de la liste des médicaments remboursés par la CNAS, le DG de la CNAS a, également, évoqué la couverture des médicaments utilisés dans les hôpitaux et structures de santé, par son organisme. Il a indiqué que la CNAS participe, d'une façon considérable, dans les dépenses de la Santé publique. Il affirme, chiffres à l'appui, que « le forfait hôpital » versé par la Cnas est passé de 57 milliards de DA, en 2014, à 65 milliards de DA, en 2015. Le DG a précisé que la CNAS n'a pas l'appui de l'Etat. «Elle se base sur un système de sécurité intergénérationnelle assuré par les assurés eux-mêmes». Il a rappelé, dans ce sens, que les créances de la CNAS sont importantes. Elles se situent aux alentours de 250 milliards de DA, auprès de tous les secteurs, y compris le secteur public, mais avec une proportion dominante, dans le secteur privé. Il a précisé que les dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire 2015, sont une opportunité aux employeurs, pour s'acquitter de leur dettes, avec l'avantage d'un effacement de toutes les majorations et les pénalités de retard. Ils ont, jusqu'à fin mars 2016, pour s'acquitter de leur devoir, a-t-il rappelé. Il précise que jusque-là, sur 7.482 échéanciers, 23 milliards de DA ont été engagés et 12 milliards de DA ont été recouvrés. Il a, également, précisé que 1.100 personnes physiques, exerçant dans l'informel, se sont présentés aux services de la CNAS, pour une affiliation volontaire. En ce qui concerne, la question récurrente des dettes de la CNAS envers les structures hospitalières françaises, Tidjani Haddam précise qu'il s'agissait, seulement, « d'un petit contentieux » avec les hôpitaux français, dans le cadre du « transfert de malades algériens pour soins à l'étranger». Concernant les dettes dites « privées », il a affirmé que la CNAS n'assumera pas les frais des soins des personnes qui ont été traitées, dans les hôpitaux français, sans avoir un engagement écrit délivré par la commission médicale nationale, dépendant du ministère de la Santé.
Pour Tidjani Haddam, ces factures qui proviennent de « la dette privée » devront être honorées par les malades eux-mêmes. Plus précis, il affirme que « la dette privée devra être assumée par l'assurance voyage et l'assurance économique.»
Il a réaffirmé que la CNAS n'avait aucun problème financier avec les structures hospitalières françaises. Pour lui, il y a deux types de dettes. Quand des citoyens algériens sont hospitalisés dans des hôpitaux français ou autres, ils bénéficient de prestations de soins alors qui ne sont pas couverts par une prise en charge de la CNAS. Pourtant, affirme-t-il, les mécanismes réguliers, pour se faire soigner dans des hôpitaux français ou autres, sont clairs. «Il faut avoir une autorisation de la part de la commission chargée de la prise en charge des malades algériens à l'étranger.» Et de souligner que la CNAS, en tant qu'organisme officiel, responsable de la couverture financière des frais d'hospitalisation des citoyens algériens, bénéficiaires de décisions de transfert pour soins à l'étranger, assume les frais de ceux ayant une autorisation ou engagement écrit de la part des autorités algériennes. Et d'insister : « elle ne reconnaît pas la dette privée, des soins à l'étranger qui se font, en dehors de la décision de la prise en charge des malades, à l'étranger». Par contre, affirme-t-il, il y a un petit contentieux entre la CNAS et certains hôpitaux français sur quelques dettes « dont on a relevé des anomalies dans les factures, notamment, sur le dépassement de la période figurant sur les engagements de prise en charge délivrés, par notre commission ». Des soins supplémentaires qui ne figuraient pas dans l'engagement et de l'autorisation résultats de concertations entre d'éminents professeurs qui gèrent la commission nationale médicale. Ce contentieux, précise-t-il, fait l'objet de discussion permanente avec certaines structures hospitalières françaises, « d'une façon transparente, avec beaucoup de rigueur et d'objectivité. Il est en train d'être réglé, tout en préservant l'intérêt suprême de la CNAS». Et de préciser que ce contentieux devrait être réglé, rapidement « et on n'entendra plus parler de dettes envers les hôpitaux français».
«NOUS NE TRANSFERONS PLUS DE MALADES POUR LA CHIRURGIE CARDIAQUE»
Le directeur de la CNAS a affirmé que la décision de prendre en charge un malade algérien, à l'étranger est du ressort du ministère de la Santé. A travers la commission nationale médicale de placement des soins à l'étranger, composée d'éminents professeurs. Et de préciser que la CNAS n'est que le payeur du système de placement à l'étranger. « On n'est pas les décideurs», répond-il au sujet du refus de certains cas de transfert à l'étranger. Pour le DG de la CNAS, la médecine en Algérie a beaucoup évolué. « Nous avons des plateaux performants et nous avons d'éminents professeurs et chirurgiens». Il confirme, sans avancer des chiffres qu'«aujourd'hui, très peu de malades algériens sont transférés, à l'étranger». Et de poursuivre: «nous avons de moins de moins de malades qui sont pris en charge à l'étranger ». La plupart des pathologies sont, aujourd'hui, prises en charge en Algérie. « Nous ne transférons plus de malades pour la chirurgie cardiaque à l'étranger», souligne-t-il. Notamment depuis la signature de conventions avec 17 cliniques de chirurgie cardiaque. Ces dernières font appel, le plus souvent, à des chirurgiens étrangers.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.