Lors des travaux de la quatrième session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya, qui vient de se tenir, Mme Raïs Fatima Zohra, wali de Guelma, a donné lecture des dispositions contenues dans la décision n°405 du 11 novembre 2015, émanant du Premier ministère et traitant du gel de certains investissements publics, pour parvenir à une meilleure rationalisation budgétaire. Ainsi, la matrice du ministère des Finances a défini une nomenclature sectorielle des actions à maintenir en état d'exécution et celles concernées par le gel temporaire, ou encore les voies de recours pour accéder à une dérogation particulière. Nous relevons que le gel ne concerne pas les opérations exécutées sur les budgets de wilaya, des communes, des fonds communs des collectivités locales et des constructions scolaires nouvelles. Il en est de même pour les opérations de réfection, de réhabilitation et d'entretien des infrastructures scolaires existantes, ainsi que les opérations d'équipement des infrastructures dont les travaux ont été déjà lancés. Les marchés notifiés, les opérations d'études d'ouvrages en cours et les actions d'études d'intérêt public ne rentrent pas dans le cadre du gel. Au volet de l'habitat, l'exécution des opérations du secteur est maintenue dans la stricte limite des enveloppes financières allouées initialement. En matière hydraulique, les opérations d'alimentation en eau potable et les actions d'irrigation sont épargnées par la mesure du gel. Par ailleurs, nous apprenons que la wilaya de Guelma avait formulé 18 demandes de dérogations en vue de lancer la réalisation d'infrastructures et d'acquisition d'équipements sur des opérations liées à des secteurs jugés stratégiques comme la Santé (5), l'Education (7) et la Jeunesse et les Sports (6). Les visages étaient crispés à l'annonce de cette mesure restrictive et quand bien même elle serait revêtue du cachet temporaire, elle vient brusquement nous réveiller de notre longue léthargie pour nous rappeler que seuls le labeur et l'effort favoriseraient la sortie de crise.
