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Fruits et légumes: Prix toujours à la hausse, l'Etat impuissant
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 04 - 2017

  Les prix des fruits et légumes restent hauts à la fin de la troisième semaine du mois d'avril. En moyenne, les prix des produits agricoles n'ont pas enregistré de baisse significative, mais, au contraire un rebond des prix de certains produits, largement consommés. Il s'agit en particulier de la tomate, de la pomme de terre et des fruits, dont la pomme (jusqu'à 1.300 DA/kg, à Alger) et l'orange. En attendant les statistiques du mois de mars, tous les produits du couffin de la ménagère poursuivent leur tendance haussière. La tomate est toujours cédée entre 100 et 140 DA/kg, le poivron, à plus de 100 DA/kg, la pomme de terre de saison, à 70 DA/kg ou les produits maraîchers, en moyenne entre 50 et 80 DA/kg. Les petits pois, dont la récolte bat son plein, restent également au-dessus de la fourchette des 100 DA/kg en moyenne, alors que les fèves sont dans une moyenne de 70 DA/kg.
Les viandes rouges, que ce soit l'ovine ou la bovine, sont toujours entre 1.200 et 1500 DA/kg, alors que pour les viandes blanches, les prix varient entre 240 à 300 DA/kg pour le poulet et entre 600 à 650 DA/kg pour la dinde.
En fait, les prix des produits agricoles frais et des viandes, y compris le poisson, suivent une tendance nettement haussière depuis le début de l'année. Les raisons sont multiples, à commencer par la hausse des intrants et des semences, ainsi que celle de la main-d'œuvre. Mais, pour les connaisseurs des marchés agricoles, les raisons sont autres, et seraient liées à la désorganisation totale du marché des fruits et légumes en Algérie. Au point que les structures publiques chargées de la régulation et l'approvisionnement du marché, pour certains produits, en cas de rupture ou de crise, dont la pomme de terre, ont été complètement dépassées, cette fois, malgré la mise sur le marché de 60.000 tonnes de ce féculent pour casser la spéculation. Il a fallu attendre l'arrivée de la production de saison, à partir de ce mois d'avril, pour que les prix descendent à 70 DA/Kg, après avoir surfé sur les 80-100 DA/kg entre février, mars et début avril. Si à l'ouest du pays, notamment dans les wilayas de Chlef, Ain Defla et Relizane, la pomme de terre est cédée entre 50-70 DA/kg, c'est surtout par rapport à la proximité des zones de production. La tomate est, également, à 100 DA/DA, dans les marchés au détail de certaines wilayas, mais plus ailleurs, dans le centre du pays, elle était cédée à 150 DA/kg, ce week-end, notamment à Blida. Les variations importantes de prix entre les différentes régions du pays, que l'on soit près des zones de production ou des marchés de gros démontrent, en réalité, cette inexplicable absence de régulation du marché, d'acteurs et d'opérateurs capables de réguler la demande et l'offre, pour que les prix soient attractifs autant pour les producteurs que pour les consommateurs. Il y a une dizaine de jours, lors d'une visite de travail à Djelfa, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, interpellé sur la cherté des produits alimentaires, avait souligné que «la commercialisation des fruits et légumes, en Algérie, demeure otage de l'inflation induite par la spéculation, en l'absence de marchés de gros, dont le rôle est important, en termes de régulation des prix des produits agricoles et de disponibilité de la production agricole, tout au long de l'année. », a t-il ajouté. Sans proposer d'autres mesures que cette injonction aux walis de mettre, en place, de nouveaux marchés de gros.
L'Etat incapable de réguler ce secteur? Il est pour le moins étonnant de voir le ministre du Commerce, par intérim, avouer son incapacité à mettre de l'ordre dans ce segment, une semaine après avoir annoncé, avec son collègue de l'Agriculture, la mise en place de brigades mixtes de contrôle pour débusquer les spéculateurs. Auparavant, le cri d'alarme de l'Association des commerçants de marchés de gros ne semble pas avoir été entendu, lorsqu'ils avaient annoncé que plus de 90% de la production agricole n'entrent pas dans les marchés de gros et sont commercialisés par des circuits parallèles, qui ont mis, main basse, sur cette production.
En attendant une accalmie de la hausse des prix, à quelques semaines du mois de Ramadhan, ou une intervention énergique pour moraliser, une fois pour toutes, cette activité sensible, l'Etat régulateur est dépassé par l'ampleur du phénomène de la spéculation. L'indice des prix, au mois d'avril devrait atteindre des sommets, et, par ricocher, l'inflation devrait se situer, entre 8 et 8,5% pour le mois de mars, et 7% au moins au cours des 3 premiers mois de l'année. Selon une note de l'Office national des Statistiques (ONS), l'évolution des prix à la consommation, en rythme annuel, s'est située à 7% jusqu'à fin février.


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