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Faible marge bénéficiaire, numerus clausus non respecté…: Des pharmacies au bord de l'asphyxie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 06 - 2017

Avançant comme argument la situation économique et la faiblesse de la marge bénéficiaire de 20% qu'ils encaissent sur la vente du médicament, une marge bénéficiaire qui n'a pas évolué depuis 1995, disent-ils, les pharmaciens d'officine de la wilaya de Constantine viennent de lancer un appel aux secteurs concernés de l'Etat pour un relèvement de cette marge. En effet, selon le porte-parole du bureau de wilaya du Syndicat national des pharmaciens d'officine (Snapo), M. Abdelkim Bouherid, l'ensemble des officines pharmaceutiques de la wilaya souffrent actuellement d'une asphyxie financière qui les pousse graduellement à la fermeture. D'autre part, a-t-il assuré, le problème du non-respect du numerus clausus fixant une officine pour 5.000 habitants n'est pas respecté. «Ce qui ajoute singulièrement à la précarité des officines qui n'arrivent plus à payer les charges salariales, locatives et encore moins à s'acquitter des factures d'achat des médicaments demandés par les malades», a ajouté notre interlocuteur.
Rencontré hier dans son officine pharmaceutique, M. Bouherid a dépeint un tableau sombre de la situation dans laquelle évoluent les pharmaciens d'officine. «Mis à part les ruptures de médicaments auxquels font face les pharmaciens depuis de nombreux mois, commence-t-il, les gérants des officines n'arrivent plus à assurer convenablement le service de distribution des médicaments aux malades. Aussi, les 367 officines de la wilaya sont plongées dan une sorte de crise parce qu'elles n'arrivent plus à exercer leur profession du fait que les médicaments deviennent de plus en plus chers d'une part et qu'elles arrivent difficilement à s'acquitter des factures des fournisseurs. Cela est dû à la faible marge bénéficiaire de 20% qu'ils encaissent.
Ce pourcentage n'est plus adaptable à la situation économique actuelle.
Le second facteur qui s'ajoute à la précarité des officines est la question du numerus clausus qui n'est pas respecté depuis des années. En effet, si l'article 3 de l'arrêté n°110 /96 fixant les conditions d'installation d'une officine pharmaceutique dans un secteur donné de population fixe une officine par tranche de 5.000 habitants, ou pour 4.500 habitants dans les communes supérieures à 50.000 habitants, son application sur le terrain varie d'une commune à une autre. Et dans ce cadre, le cas le plus illustratif est celui de Constantine qui dispose de 367 pharmaciens et où l'on trouve actuellement une officine pour 2.900 habitants. D'où un surplus de 65 pharmaciens. Mais l'exemple le plus frappant de non-respect du numerus clausus, on le trouve dans la daïra d'El-Khroub qui englobe la nouvelle ville Ali
Mendjeli, où sont implantées 110 pharmacies et où l'on tourne avec une moyenne d'une officine pour 3.100 habitants. Plusieurs pharmacies n'ont pas tenu, économiquement parlant, et ont commencé à fermer graduellement (5 en deux ans à Ali Mendjeli), où, à la limite, à faire des transferts ailleurs. Parce qu'elles n'arrivent plus à honorer le service de santé, à payer les charges salariales et les charges locatives. En outre, et compte tenu de la précarité de leur situation, de nombreuses officines pharmaceutiques ont de plus en plus recours aux crédits bancaires pour honorer leurs obligations. «Et cela ne peut pas durer, a estimé M. Bouherid, il faudrait que l'Etat révise la marge bénéficiaire des pharmaciens d'officine pour leur permettre de survivre pour approvisionner les malades en médicaments».


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