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Covid-19 : entre peur et espoir
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 12 - 2020

  Nous croyions avoir tout dit ou tout vu au cours de l'année qui est sur le point de se terminer, une année spéciale à tous points de vue. Déjà qu'à cause de cette pandémie, le changement que nous attendions n'a pas vraiment eu lieu, pour une vie meilleure en Algérie, pour une gouvernance digne de ce grand pays, et toujours à cause de ce maudit virus tout est à l'arrêt, aussi bien la vie économique que sociale ou politique. L'augmentation du nombre de nouveaux cas de contamination a ajouté à la confusion, même si c'est le cas de très nombreux pays à travers le monde. Les nouvelles mesures sont décriées par les citoyens, surtout les commerçants qui sont obligés de fermer leurs locaux en milieu d'après-midi et certains se demandent en quoi cette fermeture va aider à endiguer la pandémie. Les pâtissiers, les marchands d'électroménager, les coiffeurs et d'autres encore, demandent des explications claires sur les raisons de ces fermetures en milieu d'après-midi et trouvent que c'est une mesure qui n'a pas de sens. Qu'ils aient raison ou non, c'est la communication qui fait défaut de la part des institutions concernées car aucune explication plausible n'a été donnée. Pis encore, nous avons remarqué que la plupart des commerces obligés de fermer à partir de 15 heures continuaient en se cachant. Le rideau à moitié fermé, le marchand attend au-dehors les éventuels clients et, en faisant très attention de se faire prendre en flagrant délit par les policiers, ils servent leurs clients, la peur au ventre. De leur côté, la plupart des policiers ferment les yeux, non convaincus eux-mêmes par cette mesure. Concernant le port du masque et l'hygiène des mains, il faut avouer que les dernières augmentations ont remis un peu les pendules à l'heure mais cela demeure insuffisant. En effet, les masques, et même les gels hydro-alcooliques, sont chers par rapport au salaire moyen des Algériens et, de ce fait, pourraient constituer un danger supplémentaire, selon des experts. Le masque chirurgical, le moins cher, coûte 50 DA mais il doit être remplacé régulièrement, au moins deux fois par jour, mais qui, d'entre nous, le fait ? Même ceux qui reçoivent des masques gratuitement pour leur travail ne les changent pas régulièrement car « ils allongent » la durée de port pour économiser quelques masques afin de les donner à leurs parents. Il n'est pas si rare de remarquer des masques sales portés par les gens, après une utilisation de plusieurs jours. C'est la même chose pour le gel, chacun cherchant à s'en procurer gratuitement et ne l'utilisent que rarement, premièrement parce qu'il n'est pas dans nos habitudes et aussi à cause de sa cherté. Les autres facteurs de transmission du virus sont aussi nombreux et il est difficile de s'en débarrasser, comme le pain qui continue d'être vendu dans les épiceries à portée de main de tous les clients, les gâteaux et autres friandises préparées et étalées à tous les vents et virus. Enfin, la mère de toutes les inconsciences demeure la promiscuité dans les magasins, dans les institutions publiques (bureaux de poste, état civil des mairies, services des impôts, établissements de santé publics…, etc.). Là, nous voyons les gens collés les uns aux autres, discuter entre eux à « visage ouvert », s'échangeant n'importe quoi sans aucune précaution, toussant ou éternuant dans toutes les directions, touchant leurs yeux, leurs bouches, leurs nez, utilisant des mouchoirs en papier (pas toujours) jusqu'à ce qu'il n'en reste que des lambeaux. Il serait fastidieux d'énumérer toutes les marques d'inconscience que nous voyons à longueur de journées.
L'espoir est toujours là
Pourtant, les gens ont eu vraiment peur ces derniers jours en découvrant avec effarement une augmentation très forte des cas de contamination même si, paradoxalement, ils rechignent à prendre toutes les précautions nécessaires. La plupart se contentent de lancer des prières pour que cesse cette pandémie, en faisant tout pour la propager. Ces deux derniers jours, nous assistons à une baisse sensible du nombre de nouveaux cas et c'est un véritable soupir de soulagement qui est poussé par tous, surtout après que des spécialistes ont affirmé que nous avons peut-être dépassé la phase critique de cette deuxième vague. Enfin, nous devons bien sûr garder espoir, mais nous devons tout faire pour sauvegarder notre santé et celle des nôtres, affirmait bien sagement un citoyen qui se lamentait que la majorité des personnes ne respectaient pas la distanciation sociale.
Du nouveau pour les malades du Parkinson
Souffrant en silence, ignorés et parfois subissant des violences de la part des leurs, les patients souffrant de la maladie de Parkinson verront peut-être un peu plus clair dans leur situation après le lancement, ces derniers jours, d'un nouveau médicament produit par le laboratoire El Kindi. C'est un nouveau médicament pour le traitement symptomatique de la maladie de Parkinson « qui offrira aux praticiens une solution efficace pour la prise en charge des troubles parkinsoniens ». Il faut rappeler que cette maladie neurodégénérative atteint surtout les personnes âgées de plus de 50 ans et se manifeste par une « akinésie » (lenteur à initier les mouvements), une raideur des muscles et un tremblement au repos. Ce nouveau médicament, introduit pour la première fois en Algérie par les laboratoires El Kindi, sera fabriqué et commercialisé par ce même laboratoire. Il traite les malades parkinsoniens quel que soit le stade de la maladie, en atténue les symptômes majeurs et améliore la qualité de vie des patients en réduisant les prises quotidiennes à une seule prise, grâce à sa forme de libération prolongée.


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