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Revenir en arrière ou aller de l'avant ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 02 - 2021

Dans quelques jours, le 22 février, l'Algérie célèbrera le 2e anniversaire du Hirak. Officiellement, le 22 février a été décrété « Journée nationale de la fraternité et de la cohésion peuple-armée », mais cela n'empêche pas certains de multiplier les appels à manifester en ce jour à travers les réseaux sociaux et certaines tribunes satellitaires. Entendre à travers ces appels une reprise des manifestations populaires pour de bon, comme au bon vieux temps, et non célébrer cette journée tranquillement, faire le bilan de ce qui a été réalisé et ce qui reste encore, pour reprendre le lendemain la vie quotidienne en toute sérénité. C'était le cas il y a une année, où les mêmes appels fleurissaient sur les réseaux sociaux, à la veille de la célébration du premier anniversaire du déclenchement du Hirak, qui a conduit à l'annulation du 5e mandat, le lancement des procès anti corruption incriminant les anciens pontes du système et le retour vers la légalité constitutionnelle à travers les élections présidentielles du 12 décembre 2019. Le 22 février 2020, donc, les citoyens ont été nombreux à sortir dans la rue, renouer avec les marches populaires, mais les choses sont rentrées dans l'ordre le lendemain, provoquant une grande frustration chez ceux qui misaient sur un retour du Hirak pour de bon. Ils sont les mêmes à revenir à la charge une année plus tard, avec les mêmes appels à manifester et avec le même espoir de revenir en arrière pour retrouver le Hirak d'antan.
Pourquoi attendre toujours cette occasion pour appeler à manifester et ne pas le faire au courant des autres jours de l'an ? Pour profiter de la symbolique de la journée nationale, qui appartient à tous les Algériens, et qui sera forcément célébrée par l'ensemble de la population, afin de dire qu'on a réussi à mobiliser ? L'heure est, donc, toujours grave. Même si l'échec premier, ou les échecs répétés des tentatives de recréer l'atmosphère des marches grandioses laisse peu de place à un quelconque changement du topo. Comment pourrait-on convaincre les Algériens à renouer avec les manifestations de rue quand le retour du Hirak est attendu, espéré avec ardeur, par des « internautes » marocains et autres mouvements sionistes qui vouent une haine sans pareille à l'Algérie ? La revendication des droits est un principe qui ne peut faire aucune opposition, mais appeler à une révolution, par ces temps difficiles, c'est la perte du pays qu'on souhaite. C'est dans cet esprit que l'éditorial du dernier numéro de la revue « El Djeich » vient rappeler qu'il y a tout intérêt de placer l'Algérie au-dessus de tout, à un moment où le pays est «ciblé par des parties étrangères», souligne-t-il. Le fait que le peuple algérien ait «adhéré avec conviction à l'édification d'une nouvelle Algérie, puissante et souveraine», n'a pas été, souligne l'éditorialiste d' « El Djeich », du goût de «certaines parties ennemies qui ont commencé à agiter leurs pions et instruit certaines voix malintentionnées, servant des agendas extérieurs connus de tous, à s'élever dans le but de s'approprier les revendications légitimes du peuple et de distiller leur venin dans une tentative de plonger le pays dans le chaos et de brouiller les cartes». Non sans exhorter les partis politiques et les associations de la société civile, en cette conjoncture précise, à assumer leurs responsabilités et jouer pleinement leur rôle en matière d'encadrement de la société, afin de créer une culture de militantisme authentique afin de barrer le chemin à tous ceux qui cherchent à pêcher en eaux troubles. Où en est-on au fait avec les projets, dont parlaient certains partis et figures de ce mouvement, visant à fédérer le Hirak en mouvement politique ou en force d'opposition et de proposition ? Il est primordial de donner un souffle nouveau au Hirak dans un cadre organisé de militantisme permanent, imperturbable et non perturbateur, en faveur de la démocratie et de l'Etat de droit.

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