Malgré que la situation épidémiologique à Oran connaît une certaine stabilité des cas de contaminations, l'apparition de nouveaux cas de variant anglais de la Covid -19 fait craindre le pire, surtout au vu du relâchement de la part des citoyens. Au total, quatre cas de ce nouveau variant anglais ont été enregistrés à Oran, a indiqué le Dr Boukhari, chef de service de la prévention auprès de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya d'Oran, en s'exprimant sur les ondes de la radio locale. Le même responsable a ajouté que 10 à 15 nouveaux cas de contamination à la Covid-19 sont enregistrés quotidiennement à Oran tout en appelant la population au respect des mesures barrières, dans le cadre du protocole sanitaire (distanciation physique, port du masque de protection, lavage fréquent des mains). Ces cas vont directement en hospitalisation à cause de la gravité de leur cas. Au vu du développement de la situation sanitaire, et surtout avec le hausse des cas au niveau national, les spécialistes lancent un énième appel à redoubler de vigilance et éviter tout relâchement notamment durant ce mois sacré du Ramadhan caractérisé par les rassemblements familiaux. En effet depuis le mois de décembre la situation épidémiologique s'est stabilisée. Toutefois, un relâchement dans l'application de ces mesures a été constaté notamment au niveau des moyens de transport et des commerces. Le non-respect des mesures préventives, notamment la distanciation sociale, le port de bavettes, l'hygiène des mains et le respect du confinement peuvent contribuer à la propagation de cette pandémie. Rappelons qu'une enquête épidémiologique sur la prévalence de la Covid-19 dans la wilaya d'Oran, récemment menée par la direction locale de la santé et de la population (DSP), a révélé une prévalence de 35,6%. Menée sur un échantillon aléatoire de 1.185 personnes de différentes communes de la wilaya d'Oran, l'enquête a révélé que 35.6% des personnes sondées étaient porteuses du virus au moment de l'enquête, tandis que 21,3% avaient déjà contracté la maladie sans le savoir.