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Quelle réponse de l'UA ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 02 - 2023


Suspendus de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'Union africaine (UA), le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont, dans une déclaration commune, déploré « les sanctions imposées de façon mécanique qui ne tiennent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques ». Réunis le 9 février dernier à Ouagadougou, les ministres des Affaires étrangères de ces trois pays ont souhaité la levée de leur suspension de l'UA et de la Cédéao, ainsi que toutes les sanctions décidées à leur encontre dans le sillage des changements anticonstitutionnels des gouvernements des pays en question. Si les sanctions économiques ont été allégées afin de ne pas pénaliser les populations locales, déjà très mal en point, leur suspension de la Cédéao et de l'UA reste de vigueur tant qu'il n'y a pas de retour à la légalité constitutionnelle. Les militaires au pouvoir au Mali et au Burkina Faso prévoient un retour à l'ordre constitutionnel en 2024, et en 2025 en Guinée, alors que la Cédéao et l'UA exigent la remise de pouvoir à des institutions élues assez rapidement. Des représentants de la Cédéao ont vainement tenté de convaincre les militaires au pouvoir dans ces pays d'écourter la transition démocratique et d'organiser des élections le plus tôt possible, mais la réponse des militaires, qui ont quand même écourté la période de transition sur le délai qu'ils se sont fixé, n'a pas changé la donne quant au maintien de leur suspension. Pouvait-on vraiment espérer une levée de leur suspension sans retour à l'ordre constitutionnel ? Le principe qui consiste à suspendre l'adhésion des Etats ayant orchestré un changement de gouvernement anticonstitutionnel, adopté en 2000 par l'Organisation de l'unité africaine, est salué comme une réalisation majeure de l'UA dans le cadre de la promotion de la démocratie et de la stabilité sur le continent, et de ce fait, il est très difficile d'imaginer que la Cédéao et l'UA répondent positivement à cette demande des trois pays. Même si les arguments avancés dans ce sens, notamment la conjugaison de leurs efforts et ceux des pays de la sous-région et de la région dans le cadre de la lutte contre l'insécurité dans la bande sahélo-saharienne, sont d'une vérité éclatante, la Cédéao et l'UA ne peuvent pas fouler aux pieds la norme qui consiste à condamner les coups d'Etat. Cependant, il reste à se demander si cet appel « à un appui technique et financier concret et conséquent aux efforts de sécurisation et à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel », accompagnant la demande de la levée de leur suspension, peut constituer un gage de sérieux pour la remise du pouvoir aux civils dans les délais fixés ou une autre façon de forcer l'acceptation du fait accompli.

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