M.Fatiha, la fleur de l'âge, élève au collège chez une tante, elle était studieuse et allait sûrement accéder en seconde, mais, son père y décida autrement, il est allé la chercher, lui a demandé de ranger toutes ses affaires, les études sont bel et bien fini pour Fatiha, elle rentre chez elle se marier à un cousin du père, qui vient de perdre son épouse… Elle n'avait que 16 ans, et lui 49 ans….. Elle ne l'a jamais vu et il ne la connaissait point ….. La nuit a été longue pour Fatiha, elle a repéré un produit phytosanitaire pour traitement d'orangers, il était toujours à l'écurie, elle en a pris jusqu'à en vomir, elle est tombée et ne s'est guère réveillé. Sidi Bel Attar pleure encore sa rayonnante Fatiha. Ils sont déjà un million de personnes, à travers ce vaste monde à se donner la mort de la façon la plus atroce, tous les ans, soit, toutes les 40 minutes qui s'écoulent, une malheureuse victime se tue d'une manière horrible, soit en se tirant une balle travers le crâne, en se pendant à l'aide d'une corde ou carrément en avalant des produits à haute toxicité, ils mettent fin à la vie, pour ne plus supporter le poids des problèmes qu'ils endurent seuls, face à un entourage hostile et sourd à leurs doléances….. Ainsi, ils s'en vont, surtout, à la recherche d'une mort « délivrante »…. Aucun pays n'a pu être épargné par ce drame qui représente la 10ème cause de la mortalité à travers la planète. La chine vient en tête avec les 30% des cas de suicide. En Algérie, la situation est fort préoccupante en ces derniers temps, les médecins, les psychologues et autres éducateurs viennent de tirer la sonnette d'alarme, en lancent des appels, en signe de S.O.S, aux concernés par le sujet, plus que d'actualité, à travers la presse et la radio, trop de jeunes tentant de finir leurs jours en recourant à ce moyen fatal, la moyenne est d'un suicide qui se commet tous les 03 jours, le dernier bilan de la gendarmerie nationale laisse apparaître en chiffre qui frêle la catastrophe,388 cas de suicide ont été enregistrée juste eu cours des deux dernières années (2006-2008) ; une amère réalité qui n'augure rien de bon, d'autres chiffres plus effarants, rapportés par une étude sur le suicide, indiquent qu'au cours de la dernière décennie (1990-2000), quelques 3/09 tentatives de suicides ont été déclarées à travers les villes, villages et douars du territoire, dont 2967 victimes sont analphabètes et sans le moindre niveaux d'instructif ; au 20% de ces malheureuses victimes ont opté pour le moyen le plus sûr d'en finir avec les jour et le plus en usage, ils se sont panons haut et court, à l'aide de cordes et des câbles solides, les 30% représentant le reste des cas, ont ou recours aux produits toriques (esprit de sel, eau de javel, acide, etc…) aux armes blanches et à la lacération des veines et artères, et tir de balle en plein crane…) Parais les causes citées par les victimes secourues à temps et sauvées de justesse, le chômage et l'oisiveté tiennent la tête de la longue liste des facteurs qui exposant à ce drame social, les échecs scolaires, les problèmes familiaux dont le divorce et les conflits parentaux, la toxicomanie, et en particulier, les déceptions sentimentales, trop fréquentes chez jeunes filles, demeurent également permis les principales causes qui poussent vers fatale issue. Ainsi, la presse en particulier, rapporte quotidiennement à travers ses rubriques de faits divers ces tristes nouvelles macabres dont les auteurs sont souvent des jeunes gans qui viennent d'un clôturer le coure de leur vie de la manière la plus brutale et à titre d'exemple, nous citons les tous derniers ces de suicides aux fins si douloureuses….. L.F, âgée à peine de 22 ans, étudiants, a mis fin à ses jours, au sein de sa chambre à la cité universitaire de Annaba, en sachant qu'elle est enceinte et que le père à bien quitté les lieux en apprenant la nouvelle, elle a avalé de fortes doses de barbituriques et a rendu l'âme sans que personne ne la secoure. M.H, âgé de 21 ans, originaire d'El Bayadh, s'est suicidé de la manière la plus terrible, il a grimpé à un Peteau électrique de haute tension et s'est …. Aux câbles en finissant totalement carbonisé et méconnaissables, il souffrait du chômage qui le hantait depuis 05 années. C. Adel, 32 ans, chômeur, toxicomane, s'est chamaillé avec son père, le conflit naissant a compliqué davantage les rapports (père fils), le fils, ne sachant quoi faire et sous une terrible pression, s'est immolé au feu un plein public. Devant de telles monstruosités et de telles fins tragiques, qui étaient inconnues à travers la société algérienne, il est temps de se poser des questions…. Comment sommes nous parvenus à ces horribles états ? Pourquoi tant d'Algériens recourent à ce païen foudroyant de mise à mort ? La fraternité et la solidarité qui régnaient et faisaient de nous, des frères et ….. Qui se partageant le gîte et le pain, ont bel et bien quitté ce pays vers d'autres centrées plus clémentes et la chaleur familiale d'autrefois a bien cédé sa place à individualisme qui domine en maître sur les lieux et les cœurs et quant aux pouvoirs publics ; ils en ont d'autres maux plus pressants a régler, le suicide peut continuer, et la presse continuait d'en rapporter ses bilans, à travers ses « unes »…