Comme l'Algérie a mué, le wali de Mostaganem, M. Ouadah Hocine, n'a pas manqué de commémorer la journée mondiale de la liberté d'expression. Et c'est ainsi que le premier responsable de l'exécutif de wilaya a honoré en son cabinet les gens de la presse avant de rejoindre les hommes de plumes du quotidien « Réflexion » à la maison de la culture. En humble invité de Réflexion et hôte de son DG, M. Belhamideche, le wali de Mostaganem, M. Ouadah Hocine ainsi que ses accompagnateurs, ont été guidés à travers les stands de la salle des expositions du palais de la culture Ould Abderahmane Kaki. Du numéro zéro au dernier numéro, Réflexion égayait les visages de ceux qui depuis le premier jour ont cru en cette aventure. Au centre, Hadj Ahmed Bendia et ses subordonnées, Djamila et Aicha montraient à l'assistance, à partir d'ordinateurs et sur grand écran, le montage d'un journal. Des caricatures trônaient sur les murs d'exposition. Toutes avaient pour thème la liberté d'expression. Suivit ensuite une série de conférence dont celle de M. Belkacem Belhamideche sur la liberté d'expression et la dépénalisation du délit de presse. Vint ensuite M. Benatia, avec un historique de la liberté d'expression d'El Moutannabi à nos jours, en prenant pour exemple la France du XIXème siècle. Il n'a pas manqué de faire remarquer que l'annonce du projet de dépénalisation du délit de presse, révélation faite dernièrement par M. Bouteflika, est venue au bon moment. « Bienvenue au bon moment, étant donné que le journaliste reste encore en ces moments difficiles le porte-parole du peuple qui a besoin de remontants que seule une presse libre, courageuse, protégée par des lois bien adaptées est capable de les lui apporter, a-t-il souligné. » Le Docteur Djamel Gouaïche, du département Communication de l'Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, n'a pas manqué de remercier le journal pour son invitation ainsi que le doyen de la faculté des sciences sociales M. Hadj Smaha Djilali et d'entamer sa conférence sur la dépénalisation du délit de presse qui, a-t-il dit, ne manquera de voir le jour, étant donné que l'Algérie avance à pas de géant vers une démocratisation certaine. Et de citer sur les bouts des doigts les quelques quotidiens du temps du parti unique et de comparer ce temps révolu avec l'ouverture qui a vu sur nos étals pas moins de 80 quotidiens. Sur insistance de M. Belhamideche, le chercheur algérien, M. Abdelkader Merabet, a escaladé les marches de la scène pour ébahir la scène avec un « avant de cracher sur les autres, crache sur toi-même. » Et de demander aux gens de la presse d'être d'un comportement exemplaire, d'éviter la diffamation et le dénigrement. Enfin, on attaqua, avant le déjeuner, une distribution de prix et de cadeaux, dans une ambiance détendue, où l'improvisation avec Menad a attiré tant de sourires. Le Prix Réflexion de la Liberté d'Expression, est revenu cette année à son correspondant à Tissemsilt, M. Nadour Abdelkader. Suivit le prix du meilleur montage à Mlle Belghitia Sihem et enfin l'infatigable Hadj Ahmed Bendia, le directeur technique du quotidien, s'est vu encourager avec un prix pour son apport qui a servi à améliorer le site du journal. Les familles des défunts Arrouche, journaliste disparu l'année dernière, Belguendouz Khaled actionnaire à Réflexion, n'ont pas été oubliées. Enfin plusieurs personnalités de la presse et des invités dont M. le wali, ont été honorées dans ce climat familial que prières et implorations de l'assistance au Créateur ne demandent qu'à faire durer pour que vive l'Algérie. Et toujours dans la bonne humeur et non dénué d'humour, Mme Belhamideche, tel son généreux mari, qui ne manque jamais de voler vers les autres, est intervenue pour remettre un cadeau à M. le wali. Un inattendu qui a fait dire au D-G de Réflexion : « Tous, dans nos foyers, nous vivons avec nos journaux. » Rencontre avec les correspondants régionaux au siège de « Réflexion » L'arrivée, avant-hier lundi, des correspondants de Réflexion n'est pas passée inaperçue dans le voisinage du siège du quotidien national. Ils étaient tous là. M. Belhamideche Belkacem, D-G du quotidien, en présence des correspondants locaux, et de M. Amara Mohamed, le directeur de la Rédaction, n'a pas manqué de saisir l'opportunité afin de féliciter ses homologues qui alimentent les pages de l'information régionale, d'écouter leurs doléances et de leur prodiguer aide et conseils ainsi que les recommandations nécessaires pour être à la hauteur de la difficile tâche qui leur est dévolue. Le bien-être du citoyen étant la priorité des priorités de tous, gouvernants, gouvernés, partis et associations, le journaliste devra s'aligner sur la ligne éditoriale du quotidien qui est au service du citoyen d'abord. On ne fête pas seulement la journée de la liberté d'expression qui correspond au 3 mai, on bosse aussi.Logés sous la bonne enseigne, les correspondants en même temps que quelques confrères invités pour l'occasion, ont eu droit tard dans la soirée, droit à un repas frugal au restaurant El Mansour, connu pour la gentillesse de son personnel dont M. Mokhtar Lahcen, Nadir, Belkacem et surtout la main experte du cordon bleu Mme Aïcha. Spécialiste du poisson frais, El Mansour, qui fait face à la mer au-delà du port et Diar El Hana, n'a pas manqué de faire du repas des journaleux, le plus frugal possible. Soupe de poissons, brochets, merlans, rougets, crevettes royales, pageots et autres poissons succulents qui, selon Larbi Benzidane, journaliste également, ont plus de goût vus qu'ils ont été pêchés par mauvais temps. Parole d'expert. Tard dans la nuit, le personnel de Réflexion, gazetiers et techniciens, en présence de leur patron, s'affairait encore aux dernières retouches, au palais de la culture Abderrahmane Kaki. Retouches sur l'exposition de journaux-à partir du numéro 00, d'affiches et de caricatures-touchant particulièrement à la liberté d'expression. Le wali de Mostaganem invite les correspondants locaux : Comme l'Algérie a mué, la wilaya de Mostaganem, avec à sa tête, M. Ouadah Hocine, n'a pas manqué à le faire aussi et a commémoré cette journée. Et c'est ainsi que le premier responsable de l'exécutif de wilaya a honoré en son cabinet les gens de la presse et son mot a été éloquent à maints égards. « Chacun est libre de voir le blanc en noir et le noir en blanc, a-t-il dit en substance. » Et d'ajouter : « L'on doit reconnaitre que l'Algérie a avancé à grands pas dans tous les domaines. » La salle était unanime avec les propos sages de M. Ouadah. Un wali, connu pour son ouverture d'esprit, sa modestie et surtout pour l'écoute des autres. M. Benghali, président de l'Assemblée Populaire de Wilaya est allé dans le même sens avant que la parole ne fut donnée à M. Laïd Labed, président de l'Association des journalistes de Mostaganem et M. Mouats Aziz, correspondant du quotidien El Watan. M. Labed Laïd a saisi l'occasion pour réclamer aux autorités, et au nom de tous, une maison de la presse. Enfin, la cérémonie s'est terminée avec une distribution de cadeaux offerts pas la wilaya aux hommes et femmes de la presse. Désormais, il n'est plus question de sensation, calomnie, dénigrement, faux scoops, propos mensongers et fausses nouvelles. La complémentarité entre la presse et l'administration pour bâtir une société moderne dans un pays fort n'est plus à démontrer. Tout y est pour la vision d'avenir de ce beau que se font nos compatriotes. Preuve en est cette première initiée par M. Ouadah Hocine et qui entrera dans les annales de l'Algérie indépendante. La presse n'est plus un adversaire mais un allié de taille pour ceux qui aiment ce pays tant malmené. Dans un climat amical et généreux les anecdotes et d'autres improvisations ont fusé çà et là et nous n'en citerons que celle connue de M. Belhamideche qui a été esté pas moins de cinquante-deux fois en justice et qui se voit depuis travailler dans un climat serein et durant la cérémonie, il a côtoyé MM. le Procureur général et le président de la Cour, deux hommes de loi qui, comme tous leurs semblables œuvrent à leur manière pour faire régner la loi, l'ordre et le droit pour le bien de la société et de l'état.