Toutes les familles, ici et ailleurs sont, un jour, touchées par le décès d'un proche, car toute vie à une fin. Chez nous, il y a une tradition très ancestrale et à laquelle les Mostaganémois y tiennent plus particulièrement c'est veiller à célébrer les cérémonies funèbres. Ainsi, on commence d'abord et comme nous l'avons toujours fait à Mostaganem, par annoncer publiquement le décès aux citoyens en vue d'éventuelles condoléances. Ceci a toujours été chez les citoyens de cette ville un événement sacré. Alors on sillonne, en général la matinée, la ville pour informer le commun des mortels, du décès chez telle ou telle famille. Avant, on partait de Tigditt, de la placette de Souika El Fougania .On a dû renoncer pour des raisons d'incommodité. La placette de Souika ne peut plus servir à ce genre d'événement car elle pose un problème d'hygiène et d'insalubrité. Sur le circuit d'antan, la rue Merzoug Salah, il ya d'autres problèmes qui empêchent cette tradition. Aujourd'hui, le plus grave et le plus incommodant, c'est qu'aux Mostaganémois on leur a volé l'espace de la place du 1er Novembre 1954 qui a toujours servi aux condoléances envers les proches du défunt. Les élus de cette ville cèdent à tout et restent insensibles au désarroi de la communauté. Il n'existe plus d'endroits à Mostaganem pour qu'une activité traditionnelle puisse se faire. On ne peut plus se présenter les condoléances. Il est donc opportun de réfléchir à réorganiser un service au profit du contribuable. Pour le moins, il faut que cette tradition puisse être préservée. L'annonceur doit être équipé au moins d'un mégaphone et d'un arrêté municipal, le circuit tracé et l'endroit pour les condoléances adéquat, au moins par respect aux morts. Ceci est donc très préoccupant, à Mostaganem, si, nous devons souffrir pour enterrer un mort …qu'est que cela va devenir quand on aura plus de terrain dans la commune pour en faire un cimetière ….il faut y penser, les cimetières existant se saturent.