Le président de la République Abdelaziz Bouteflika avait affirmé que toutes les contributions recueillies lors des consultations menées par l'instance sur les réformes politiques, et celles à venir, seraient prises en considération lors de la prochaine révision constitutionnelle. La démarche semble donc enfin arrêtée. Des experts en droit constitutionnel, des personnalités nationales et des élus représentant des partis présents à la future APN formeront la commission en charge de l'élaboration du projet de révision constitutionnelle. La large consultation récemment décidée a permis de connaître l'avis de la classe politique, des personnalités nationales et de la société civile. Cette démarche demeure donc ouverte à toute partie qui voudrait encore y apporter sa contribution. Les contributions et vues recueillies seront prises en considération dans l'élaboration de tous les projets de textes, y compris celui relatif à la révision de la Constitution, en ayant à l'esprit les principes, les constantes et les intérêts de la nation. En ultime étape, le peuple souverain aura à se prononcer sur la consolidation de l'Etat de droit et de la démocratie dont il est la source, et dont il a été l'artisan depuis la libération du pays au fil des différentes étapes de notre histoire contemporaine. Le Président de la République a réitéré sa détermination à faire aboutir, à travers les réformes législatives et la prochaine révision constitutionnelle, une consolidation réelle de l'Etat de droit. Cette consolidation doit être fondée sur une séparation bien comprise des pouvoirs, une garantie confortée des droits et des libertés individuels et collectifs, le renforcement du pluralisme démocratique et un dispositif électoral offrant des garanties plus fortes de transparence et d'impartialité. Le président Bouteflika a promis de mettre en œuvre des réformes politiques avec le consentement des principaux acteurs politiques du pays.