Ramadhan c'est le mois où on doit savoir rester dans la retenue, et ressentir ce que ressente les gens dans le besoin, pas jouer au riche et gaspiller. En effet, on n'a pas besoin de se donner la peine en inspectant l'état de la commune de Mohammadia en rodant dans ses rues étroites et larges, pour faire un constat sur la quantité croissante des sacs à ordures et les baguettes de pain jetées, alors que tout le monde se plaint de la cherté de la vie et l'incapacité de faire face avec les prix élevés de certains aliments, l'excès de consommation pendant le mois de Ramadan, amène les gens, à gaspiller de manière considérable. Le gaspillage fait des ravages, de nourriture bien sur, pis la tentation de la journée de jeûne, fait que les gens achètent comme des malades, vivent au dessus souvent de leurs moyens durant ce mois, certains citoyens dépensent leur salaire durant ce mois, et pour que tout ça finisse dans les poubelles. Le phénomène n'est pas nouveau dans la société algérienne, mais qu'il se propage en ce mois sacré présente plus d'une question si on applique vraiment les enseignements de notre religion, qui nous exhorte à ne pas gaspiller à fortiori en ramadan, qui est un mois de spiritualité et de retour à des valeurs, mais ce que l'œil nu voit tout les jours est regrettable puisque nos poubelles sont transformées pendant ce mois de nids pour jeter divers types de pain et des restes des plats qui ornent généralement la table du citoyen. Les quantités de nourriture retrouvées dans les détritus et les sacs poubelles qui s'entassent dans les rues après le ftour seraient très importants, c'est vraiment désolant, surtout qu'il y a des gens qui galèrent pour faire un bol de soupe à leurs enfants alors que d'autres ne trouvent même pas un bout de pain. En dernier, on tient à dire que le mois de Ramadan est devenu un mois de gaspillage bien qu'il soit un mois de jeûne et de prières, pourtant ALLAH dit dans certains versets du Coran:«Et mangez et buvez, et ne commettez pas d'excès, car Allah n'aime pas ceux qui commettent des excès».