La pollution de l'environnement détruit notre belle nature. Des espèces animales disparaissent et la flore n'est plus ce qu'elle était avant. L'homme est devenu le premier ennemi de l'homme. La situation actuelle des ressources en eau et de leurs usages dans la wilaya de Guelma présente des enjeux qui sont communs à de nombreuses régions de la ville des ressources limitées et déjà largement exploitées pour répondre à la croissance des besoins, une situation de concurrence entre usages sectoriels, une marchandisation croissante des ressources, et des conditions climatiques contraignantes qui viennent renforcer les tensions autour de l'eau. Cette ressource naturelle tend à disparaître. Les déchets des usines se déversent dans l'eau sans faire attention aux animaux marins. La pollution marine entraîne ainsi la mort de tonnes de poissons et autres espèces marines. Depuis la découverte des centaines de poissons et des millions de têtards morts dans les eaux du barrage de Zit El-Anba, dans la commune de Bekkouche Lakhdar plusieurs opérations de contrôle ont été effectuées par les services spécialisés des secteurs de la Santé, de l'Hydraulique et de l'Agriculture des wilayas de Guelma et Skikda. Des prélèvements d'échantillons des eaux et des poissons avariés sont respectivement soumis à des analyses physico-chimiques et bactériologiques, en vue de déterminer les causes et les circonstances de ce phénomène d'intoxication. Cette catastrophe écologique s'est produite à cause de la pollution et de la canicule qui a fait grimper la température de l'eau de 15 degrès. L'historique de vie de ces poissons a contribué aussi à l'éclosion. Néanmoins, la mort de ces poissons est symptomatique de plus graves problèmes dans le bassin versant dans le barrage et d'autres cours d'eau, lesquels sont la cause ultime de la mortalité des poissons. Dans ce contexte et face aux risques de pollution et de déficits en eau, les services d'hydrauliques en font un cas d'étude exemplaire des difficultés que pose la gestion intégrée de l'eau en collaboration avec le Centre national de toxicologie d'Alger afin de définir la nature de l'agent polluant qui aurait provoqué la mort de ces poissons, en prenant en compte les différentes sources d'approvisionnement ainsi que les différents usages associés, et donc l'identification des territoires pertinents. Selon les services de la prévention à la DSP Guelma «Il s'agit a priori d'une eutrophisation porteuse d'un enrichissement du milieu aquatique en sels minéraux et une prolifération de la végétation. Ce déséquilibre écologique peut favoriser un facteur d'appauvrissement du milieu aquatique en oxygène». Les températures chaudes de l'eau de barrage combinées à d'autres conditions environnementales, telles que l'eutrophisation (enrichissement en matières nutritives) et la turbidité, pourraient avoir prédisposé la barbue de rivière à une infection de l'eau. Rappelant que le barrage de Hammam Debagh sur l'Oued Bouhamdane est situé dans la wilaya de Guelma à 20 km à l'ouest de la ville. Il est implanté à 3 km à l'amont de la localité de Hammam Debagh. Le barrage est destiné principalement à l'irrigation du périmètre de Guelma – Bouchegouf d'une superficie de 13.000 ha et à plus long terme à l'alimentation en eau de la ville de Guelma. La retenue crée par le barrage a une capacité totale de 200 hm3 permettant une régularisation annuelle de 55 hm3 à 60 hm3. Le bassin versant du barrage s'étend sur 1070 km² donnant un apport interannuel de 69 hm3. En tant qu'humains, nous avons une incidence sur l'état de l'eau. Nous devons le plus tôt possible déployer des efforts pour amenuiser les répercussions de notre mode de vie afin de réduire au minimum la pollution des eaux et la mort éventuelle des différentes espèces.