Moins d'une année, avant le début des élections présidentielles de 2014, la presse nationale, est devenue l'arène des gladiateurs politiciens de l'Algérie pour que chacun d'eux règle son compte avec son adversaire à sa manière. Si Belkhadem le patron déchu du parti FLN ,trouve dans la chaine de la télévision En-Nahar, son gout pour déverser son venin sur ses frères ennemis du vieux parti tout en se présentant à l'opinion publique comme étant le libérateur de l'ex-parti unique et de glisser par la même occasion un message de retour à la tête du FLN, d'autres redresseurs racolent les bureaux des quotidiens algériens pour dresser un constat sombre sur la situation au sein de ce même parti pour repousser les attaques des « probelkhadem ».Le choix de Louisa Hanounede côtoyer la presse écrite contrairement aux autres qui préfèrent parler sous les lumières des caméras, peut-être de crainte d'exposer ses rides de visage devant ses adeptes qui la regarde ou parce qu'elle ne fait confiance qu'à la chaine officielle, elle qui se décrit d'être nationaliste de premier rang. Mais, quand il s'agit de faire la leçon à Benbitour elle est capable d'être interviewée même par la chaine El-Djazira. Ainsi la femme de fer d'Algérie a bel et bien mitraillé, son rival, Benbitour en faisant la une de la pluspart des journaux nationaux. Mettant à profit la candidature de l'ex chef du gouvernement, Benbitour, le leader du parti socialiste, Louisa, a annoncé son intention de porter la guerre en public, pour « combattre le meneur de la campagne contre Bouteflika ». Cela au moment où l'intervention de Benbitour dans d'autres journaux savoure les appétits tribaux (des Beni-Mizabes et le sud).Nous voilà, à la veille de chaque échéance, les politiciens affûtent leurs couteaux contre leurs opposants et c'est à la presse de payer la facture devant les tribunaux.