47 constructions illicites, nouvellement érigées, ont été démolies la semaine dernière à Aïn El Beïda, sur instruction du wali d'Oran. Selon le chef de la daïra d'Es-Sénia, cette opération devra se poursuivre dans les tout prochains jours et touchera l'ensemble des zones du territoire de la daïra où ont été construites des habitations précaires. En fait, dans certaines communes, à l'exemple de Sid El Chami, toujours dans la daïra d'Es-Sénia, un bidonville, le plus important dans cette daïra, celui appelé «Dubaï», sis à l'entrée de cette commune, donc, ne pouvant être raté de vue par les élus et responsables, est en extension continue. Les constructions illicites, maisons de fortune, constituant ce bidonville, ont pratiquement atteint la route principale menant à cette commune, sans que l'on bouge le petit doigt pour mettre un terme à cela. Pourtant, lors de la dernière opération de relogement dans cette commune, bon nombre de bénéficiaires logeaient dans ce bidonville, pour éviter que leurs maisons de fortune soient démolies, elles ont été, selon nos sources, «vendues à de nouveaux arrivés, et ce, en parfaite connaissance des élus». Il faut savoir que la daïra d'Es-Sénia compte le plus grand nombre de constructions illicites dans la wilaya d'Oran, «6300», selon M. Badaoui. Les plus importants bidonvilles de cette daïra sont Dubaï dans la commune de Sidi Chahmi, «Le Virage» dans la localité d'Aïn El Beïda et El Mouala dans la commune d'El Kerma. La daïra d'Es-Sénia a bénéficié en parallèle d'un quota impressionnant de logements, 8.000 sociaux, 400 LPA et 86 ruraux. Par ailleurs, le programme de la location-vente, inscrit dans la wilaya d'Oran, sera réalisé dans sa majorité sur le territoire de la daïra d'Es-Sénia, 8.000.