A la suite de l'appel de la coordination nationale des ex-agents de la garde communale, un nombre de 300 ex- gardes communaux environ venus des différentes communes de la wilaya d'Ain-Temouchent se sont rassemblés, dans la matinée du 07 janvier 2014 à partir de 09 heures, devant le siège de la wilaya d'Ain-Temouchent à titre de solidarité avec les membres de la coordination nationale des ex-gardes communaux afin que les autorités centrales du Ministère de l'intérieur et des collectivités locales rouvrent le dialogue pour que les parties concernées trouvent en commun accord des solutions en conformité des lois de la République. Ces derniers ont désigné une délégation composée de 05 membres qui ont été reçus par le chef de cabinet de la wilaya, représentant Mme le wali, à qui ils ont remis une lettre pour être transmise à l'autorité de tutelle. Après quoi, ces protestataires ont quitté les lieux dans le calme. Rappelons que des sit-in ont été organisés ces dernières années tant au niveau de la wilaya d'Ain-Temouchent qu'à l'échelle des wilayas du pays par cette coordination, pour appuyer des revendications sociales notamment l'amélioration de leur pension de retraite pour vivre d'une manière décente avec leurs familles dans leur pays, le droit au logement social ou l'habitat rural. De même, certains d'entre eux sont handicapés ou souffrant de maladies chroniques telles que le diabète, l'hypertension artérielle, l'amnésie, des troubles nerveux, voire des maladies cardio-vasculaires, qu'ils ont attrapées au cours de leur exercice dans le corps de sécurité de la garde communale lors de la décennie noire durant laquelle ils ont combattu le terrorisme aveugle et ont participé à la sécurisation des zones rurales jour et nuit, H24. Cependant, l'autorité centrale du pays ne cesse de déployer de grands efforts tendant à la solution de leurs problèmes et préoccupations sociales et administratives. Selon les informations recueillies, l'implantation des brigades communales à travers les localités rurales a permis de très bonnes conditions de sécurisation des populations rurales d'une part et la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes d'autre part. Et par la suite à mettre fin aux activités des gardes communaux, un climat de crainte et d'insécurité est apparue souvent au niveau de ces localités où plusieurs vols de cheptel ovin, bovin, voire des commerces et des domiciles ont été signalés ces dernières années. Les populations rurales concernées demandent toujours l'implantation des structures de sécurité.