Le projet de la salle des fêtes, dont a bénéficié la commune de Sidi Lakhdar ,50 km à l'est de Mostaganem, sous l'ère de Mme le wali Zerhouni, est à l'arrêt depuis près de cinq ans. L'enveloppe qui lui a été accordée n'a pas suffit, a-t-on appris auprès d'un responsable local. Cette infrastructure publique a déjà consommé un important crédit. A présent, sa relance reste subordonnée à une rallonge budgétaire considérable, pour couvrir les travaux d'achèvement. Une provision que seuls les programmes sectoriels sont en mesure de pourvoir apprend-on. Malheureusement, ce projet tant attendu par les riverains, reste figé au stade de la carcasse et voué à l'abandon dès l'achèvement des gros travaux .Il est devenue un lieu de toutes les malédictions, voire un quartier général pour les malfrats de tous bords ,encourageant ainsi la délinquance juvénile favorisant parallèlement la violence sociale .Il suffit de faire un tour sur les lieux dès la tombée de la nuit, pour constater les faits ,déplorent de nombreux habitants .Des cannettes de bière vides et autres détritus jonchent le sol ,parfois même les alentours, ce qui offre un décor macabre et triste. Cependant, cela ne semble pas irriter les responsables concernés et à la grande indignation des parents d'élèves, étant donné que le projet abandonné est implanté à proximité de deux écoles primaires et un centre culturel. Ce qui suscite moult interrogations au sein de l'opinion publique locale A quoi ont donc servi les milliards de dinars consacrés aux plans quinquennaux ? Comment expliquer cette situation qui balafre l'image de la ville ? Néanmoins, cela est à l'origine d'une certaine opacité qui entoure les rôles, les compétences et l'autonomie de chacune d'entre elles s'accordent à relever des observateurs avisés. Les riverains qui se disent consternés par l'attitude de certains services, interpellent le wali, Mr Maabad Ahmed, puisque lui seul peut faire bouger les choses et changer le visage de cette cité balnéaire soulignent-ils.