Le tribunal criminel près la Cour de Justice d'Oran, a condamné dernièrement, deux personnes, âgées de 30 ans, à une peine de 10 ans de réclusion criminelle pour leur implication dans une affaire d'enlèvement et de viol, commis sur une femme émigrée qui était accompagnée par son cousin et ce, sur la route de l'aéroport international ‘'Ahmed Ben Bella'' d'Oran après avoir sollicité un taxi, « clandestin », avons-nous appris de sources fiables. Le Parquet Général a requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle à l'encontre des deux accusés. Les faits de cette affaire remontent à l'an 2009, suite à la réception par les éléments des services de la Gendarmerie Nationale d'Es Senia d'une information donnée par l'équipe médicale du service de garde auprès des urgences médico-chirurgicales (UMC) du CHU d'Oran, invoquant l'admission de deux personnes dont une femme résidante en France qui se trouvait dans une situation critique après avoir été victime d'une agression et de viol par des personnes inconnues, alors qu'elle était sur leur chemin vers l'aéroport international d'Es-Senia, à Oran. Les éléments de la Brigade de Recherches et d'Investigations ont immédiatement ouvert une enquête approfondie qui a rapidement conduit à l'arrestation de l'un des suspects qui est apparu comme étant le propriétaire d'un véhicule taxi « clandestin » impliqué dans le crime. Il a été constaté que le jour du kidnapping, la victime était accompagnée par son cousin dans le quartier appelé « Haï Louz », quand elle a été accostée par le conducteur du taxi « clandestin ». Au milieu de la route, le suspect et son complice à bord du véhicule, ont changé brusquement de direction vers une autre destination pour conduire les deux victimes vers un lieu isolé à Es Senia. Ils ont alors frappé le cousin, et traîné la fille un peu plus loin pour l'agresser sexuellement avant de prendre la fuite vers une destination inconnue. Les agresseurs furent identifiés plus tard par la victime qui a signalé leurs caractéristiques aux gendarmes. Au cours de l'audience, les deux inculpés ont tenté de s'extirper des faits qui leur sont reprochés, en déclarant n'avoir aucune relation de près ou de loin avec cette affaire, précise-t-on.