Dimanche en début d'après-midi, le tribunal correctionnel de Tiaret a, en première instance, rendu son verdict concernant les neuf personnes dont une chef de service, impliquées dans le scandale du détournement, faux et usage de faux au niveau de la direction de l'action sociale de Tiaret. La sentence lue par le président de séance, prévisible, a été différemment interceptée. Trois années de prison ferme à l'endroit de C.F ainsi que deux de ses subordonnés. Trois autres inculpés ont écopé d'une condamnation d'une année assortie de sursis et les trois autres relaxés. L'affaire concerne le virement aux noms de personnes émergeant dans le dispositif d'aide à l'insertion sociale via des comptes fictifs au niveau du trésor. Les enquêteurs en fin limiers ont démêlé les fils d'un écheveau qui consiste à verser des mensualités à des personnes qui se seraient rendues complices de cette escroquerie à grande échelle qui couvre les années 2010 à 2013. Depuis l'éclatement de l'affaire et le changement opéré à la DAS depuis le départ à la retraite de M. Sekkioua, le nouveau DAS s'est attelé à remettre de l'ordre dans la baraque non sans assainir les dossiers du DAIS ainsi que le DAIP, le CIP entre autres sans compter les projets de "Blanche-Algérie" qui suscitent des convoitises immodérées de gens introduits et se recrutant souvent parmi ceux et celles qui pivotent autour des assemblées élues.