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GUELMA : Le laisser-aller a tué une petite fille de six ans
Publié dans Réflexion le 14 - 02 - 2010

Victime d'un accident de la circulation, le petit corps de Selssabile, âgée tout juste de six ans, n'a pas survécu après son transfert à l'hôpital de Guelma. L'histoire qui vient d'être vécue interpelle les consciences de ceux et de celles qui ne mesurent pas la détresse humaine, dans tout ce qu'elle a de tragique et de pénible. Selssabile est une petite fille âgée de 6 ans qui a eu le malheur d'avoir un accident de la circulation, et qui a eu la malchance d'être transférée de Sedrata à Guelma. Le malheur s'abat sur la famille de la petite Selssabile, après son accident et vu la gravité de son état son médecin a jugé utile de l'évacuer en urgence à l'hôpital de Annaba qui est plus apte à traiter ce genre de cas, dans l'ambulance devant l'emmener à l'hôpital, la fille a eu des complications, ils ont décider de l'orienter vers l'hôpital de Guelma. Elle a été opérée en urgence par une équipe chirurgicale qui a été de garde, des soins intensifs lui sont prodigués, sous l'oeil vigilant des équipes médicales. Mais son état est toujours en danger, selon les médecins qui l'ont opéré la fille a eu un traumatisme crânien, et elle doit être évacuée sur le champ aux urgences médicochirurgicales de Annaba.
Sous anesthésie générale, la patiente devrait être accompagnée par un technicien anesthésiste durant son transfert. Dans l'indifférence totale, le technicien désigné a refusé, pire encore, il a déchiré la réquisition devant le médecin. Cette dernière a mis au courant le directeur de l'Hôpital. En général, le technicien anesthésiste doit être capable de s'adapter à toutes les situations même les plus graves. Disponible, il doit s'adapter à des horaires d'intervention variable, surtout s'il exerce dans un service d'urgences mais ce technicien s'est distinguée par un comportement qui n'a rien à voir avec la médecine : laxisme, laisser-aller, inconscience, indulgence …. Devant l'urgence du cas, il n'a pas suscité le devoir d'assister une personne en danger, ni encore moins, la « pitié » d'une personne éperdument indifférente.
Durant tout ce temps, l'état de Selssabile, se dégrade. L'effort soutenu et l'acharnement à sauver sa vie, dont ont fait preuve les équipes médicales de l'hôpital de Guelma, furent anéantis … pour des considérations inadmissibles. Trop de temps perdu, la petite fille est décédée. Une conséquence que quiconque déduirait de toute évidence. L'issue d'un tel laisser-aller, plutôt d'une négligence grave, du moment qu'il s'agit d'un milieu hospitalier, ne peut être que fatale, et ce fut Selssabile qui « a payé » l'humeur indisposée du technicien anesthésiste !!!!! Le Directeur de l'hôpital a annoncé l'ouverture d'une enquête interne à la suite de ce drame et a fait état d'éventuelles négligences et impertinence, provenant d'un employé irresponsable. Un rapport interne a été établi par la direction générale de l'hôpital, qui révèle la sanction de ce technicien pour négligence, refus de travail et abandon de poste.
Il y a lieu de prendre des sanctions exemplaires qui aboliront à tout jamais ce genre de comportements irresponsables du personnel de nos structures sanitaires.
L'enquête n'est pas encore achevée. Le responsable de ce crime devra payer chèrement sa négligence. Sachant que la situation s'est amélioré avec l'installation du nouveau directeur. Un redressement est nécessaire. Que les plus efficaces soient mis en lumière et les mauvais corrigés avec de vraies sanctions. Cette première enquête devra être suivie d'autres et les hôpitaux déficients obligés d'améliorer leur fonctionnement sous peine d'une sanction quelconque.Ce n'est pas le premier cas de négligence qu'on enregistre dans les hôpitaux, notamment les établissements publics. Les incidents se multiplient. Au cours des dernières années, de nombreux patients meurent à cause d'erreurs médicales ou de négligences du personnel médical. L'attitude du personnel paramédical, les médecins, voire les femmes de ménage, mettent leur grain de sel pour rendre encore plus pénible l'état de cet hôpital. De nombreuses négligences professionnelles sont à l'origine de drames infinis. Cette histoire résume, l'immoralité et la négligence qui règnent en maître dans nos hôpitaux. Autant de questions méritent d'être posées, mais l'énigme reste encore totale.Les témoignages recueillis chaque jour dans les hôpitaux dénoncent une situation déplorable et le constat est sans appel. Ce n'était pas un problème de moyens mais un problème d'organisation des soins et de conscience. Cette situation se répercute négativement sur la prise en charge des malades, dont les besoins en matière de soins sont relégués au second plan. Négligence, laisser-aller et indifférence sont le lot quotidien des citoyens. Néanmoins, il n'existe aucune loi, ni de jugement pour apaiser la douleur des parents et des familles. Combien sont-ils les concitoyens assassinés par la négligence, l'irresponsabilité, et la hâte de terminer un travail mal commencé? Nul ne saurait le dire. Combien sont-ils les parents de patients morts et qui ne se sont jamais résignés, alors que les leurs ont été arrachés par une simple et banale négligence ? Combien de colère contre eux-mêmes, contre ces erreurs qui ont chamboulé leur vie, contre les personnes qui ont contribué à créer les circonstances de leur désastre. Colère contre une partie du corps médical, sa déshumanisation, son manque d'écoute, ses erreurs, ses incompétences, son manque d'accompagnement et son indifférence.
Il est opportun d'instaurer un vrai régime d'indemnisation des victimes des erreurs, des infections médicales et autres problèmes reliés aux hôpitaux et aux différentes structures médicales. Il est temps de faire le ménage et assurer cette mission pour le bien de tous.


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