Lorsqu'un peuple qui, depuis plus d'un quart de siècle fut assisté en tout à savoir que tous les produits consommables et non consommables sont subventionnés par l'Etat et que subitement il passe de vie à trépas comme une personne qui a de tout temps dormis sous ses lauriers devenant par la force des choses un être assisté et partisan du moindre effort malgré lui et que du jour au lendemain, il se voit brutalement confronté à une triste réalité à savoir une loi de finances qui lui impose de payer des taxes au prix fort, sortant d'une vie paisible bien que vivant dans un labyrinthe de vie sociale précaire mais en marge des lois obsolètes voulues se réveille et se voit dépaysé et mal dans sa peau car il doit affronter une dure réalité dont il n'est pas préparé à savoir de payer tous les produits au prix réel. C'est tout à fait normal qu'il réfute et s'oppose avec fermeté à cette sinistre loi qui le sanctionne sévèrement à tort ou à raison bien qu'il ne soit pas pour le moins que l'on puisse dire l'instigateur de cette triste et amère réalité mais plutôt la victime. Son seul tort c'est d'avoir accepter de subir toutes les vicissitudes de la vie. Mais en dépit de tout cela, il subit le coup de grâce, à savoir que pour des raisons économiques et surtout politiques, l'Etat décrète une loi afin de ne plus importer une gamme importante de produits étrangers afin d'équilibrer la balance économique et financière de son économie pour ne consommer qu'algérien. Certes, c'est une bonne chose, mais arriver jusqu'à laisser la mafia commerciale à savoir les intermédiaires et les spéculateurs s'acharner sur le pauvre citoyen qui se retrouve entre le marteau et l'enclume tel un mouton qu'on conduit à l'abattoir et qui y court presque fier. Devant un pouvoir d'achat très bas, un manque de contrôle et un laxisme de la part des services concernés qui ne bougent pas le petit doigt pour appliquer à la lettre et avec une rigueur sans précédent et d'une façon même draconienne s'il le faut pour éradiquer ce phénomène qui prend de l'ampleur à savoir l'informel, les intermédiaires et les spéculateurs qui ont pignon sur rue en faisant fi de toute loi pour rendre la vie du pauvre citoyen intenable et jusqu'à quand ?