Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé hier que la force d'une nation se mesure à sa fidélité, à son passé, à son patrimoine et à son histoire, mettant en garde contre l'éloignement du référent religieux de nos aïeux basé sur la modération et le juste milieu et se renouvelant par l'Ijtihad. Dans un message à l'occasion de l'ouverture à Oran de la 20ème Semaine nationale du Saint Coran, lu en son nom par le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa le chef de l'Etat a indiqué que "la force d'une nation se mesure à sa fidélité à son passé, à son patrimoine et à son histoire, et que sa faiblesse réside dans le reniement de son passé, l'abandon de son patrimoine, l'oubli de son histoire et le mépris de son enseignement". "L'identité de l'Algérie est sous-tendue par son passé amazigh ancestral, son histoire arabe séculaire et son patrimoine arabo-musulman authentique et la fidélité à ces constantes, c'est la fidélité à la patrie même", a-t-il soutenu dans ce sens. Estimant "inadmissible aujourd'hui que les débats creux et le scepticisme systématique poussent nos enfants au déni de leur histoire, au reniement de leurs ancêtres et au dénigrement des constantes de leur identité", il a relevé que "la fidélité à l'histoire et aux aïeux, tout en étant ouverts sur l'ère moderne et en réagissant de manière constructive avec la réalité, permettra à l'Algérie d'atteindre ses ambitions et de se hisser au rang des grandes nations".