Le professeur Didier Raoult estime qu'il faut "surveiller de très près" la Nouvelle-Zélande, car s'il y a un rebond de l'épidémie, le même scénario pourrait être envisagé. Fervent défenseur de l'hydroxychloroquine, Didier Raoult ne fait pas l'unanimité auprès de ses pairs. Depuis l'apparition du nouveau coronavirus, le médecin à la tête de l'IHU Méditerranée Infection à Marseille prône l'utilisation de la molécule antipaludique associée à de l'azithromycine, ce qui lui a valu une réputation controversée. Si certains soutiennent sa volonté de traiter les patients avant tout, d'autres critiquent le manque de méthodologie des études menées par le chercheur.Pour autant, le professeur Raoult n'est pas déstabilisé par ses détracteurs et s'exprime chaque mardi, sur ses réseaux sociaux, pour dresser un bilan de la pandémie de Covid-19. Le 16 juin, après avoir critiqué les résultats de l'essai Recovery portant sur la dexaméthasone, Didier Raoult a à nouveau tenu à émettre une mise en garde. Il ne s'estime toutefois pas devin. « Personne n'est capable de prédire l'avenir », a-t-il ajouté. En outre, il assure encore une fois douter d'un retour de la maladie. « Raisonnablement ça doit plutôt se passer comme les autres coronavirus, un pic épidémique puis quelques cas sporadiques, et puis on verra ce qui se passera après" précise le Pr Raoult, puis d'ajouter, "Il se peut que ce soit comme les autres coronavirus, qu'il y ait un nouveau pic épidémique au moment de l'hiver ou du printemps ». Le pays océanien a toutefois annoncé par le biais de Jacinda Ardern, sa Première ministre, que le virus avait été éradiqué sur son territoire. A cet effet, les mesures mises en place à l'échelle nationale pour combattre la Covid-19 ont été levées. La Nouvelle-Zélande serait le premier pays à avoir officiellement mis fin à la crise sanitaire.