La wilaya d'Oran vient d'enregistrer seulement 25 cas en 24 heures avec un nombre total de 3090 cas de contaminés .Selon les informations que nous avons recueillies hier de sources médicales auprès des trois établissements hospitaliers de référence dans la lutte contre le Covid-19 nous ont appris que la situation épidémiologique s'est stabilisée et que le nombre des malades infectés par le virus Corona a considérablement baissé durant la semaine passée, atteignant, par endroit, la barre de 50 %. C'est, particulièrement, le cas du principal établissement de référence, le centre hospitalier universitaire ‘'Dr. Benzerdjeb'' d'Oran en l'occurrence. Toutefois, à la veille de la réouverture des mosquées, des restaurants et des cafés, des médecins ont mis en garde contre tout relâchement des citoyens dans l'application stricte du protocole sanitaire qui pourrait anéantir tous les efforts déployés qui sont menés depuis plusieurs mois dans la lutte contre la pandémie dans la wilaya d'Oran. « Le nombre de malades affluant chaque jours au service Covid-19 a considérablement baissé passant de la centaine à presque la moitié, nous ont expliqué des médecins et des paramédicaux. De même qu'au niveau des cas complexes traités à l'EHU de l'USTO où une baisse substantielle des cas a été enregistrée ces derniers jours. Ce qui a desserré un peu, l'étreinte sur les équipes médicales qui travaillent maintenant à l'aise », ont ajouté nos sources. Et de nous annoncer que le nouvel hôpital de Sidi Chahmi vient d'être dédié au traitement des malades corvidés sous la direction de l'EHU avec une capacité d'accueil de 120 lits supplémentaires. » Et nos interlocuteurs de reconnaître que l'ouverture de ce nouveau service pour la prise en charge des malades atteints par le Covid-19 a contribué à réduire considérablement la pression sur les autres structures et à faire baisser la pression à leur niveau. Interrogés aussi, des responsables dans les hôpitaux d'El Mohgoun et de Canastel ont fait les mêmes remarques. Ainsi, pour le CHUO où le nombre de cas diagnostiqués au scanner est à la baisse et l'occupation des lits a baissé également . « Mais nous craignons que la dernière décision d'ouverture des mosquées, des cafés et des restaurants ne puisse nous faire revenir en arrière et nous restons sur nos gardes »,nous dit un spécialiste, cancérologue . En ce qui concerne l'hôpital ‘'Medjbeur Tami'' de Ain Turck, des responsables ont répondu sans donner le moindre chiffre, se contentant de dire que la pression s'est quelque peu atténuée par comparaison avec les semaines passées. Incontestablement, la majorité des praticiens de la santé méritent toute la considération et la reconnaissance de la société pour avoir répondu, sans hésiter ou réfléchir, à l'appel."C'est un devoir", se contente de dire le Pr Lellou, pneumologue de formation et coordinateur du centre Covid19 de l'EHU d'Oran. A 75 ans, il ne compte plus les heures de présence sur son lieu de travail. Tel un soldat sur le front, son seul souci : faire reculer "l'ennemi invisible".