Condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour «complot contre l'autorité de l'Etat et de l'armée», l'ancien patron des services de renseignement, le général-major à la retraite Athmane Tartag dit Bachir, vient d'être rattrapé par l'affaire de Mme Maya et celle d'El Wafi Ould Abbès, fils de l'ancien secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a révélé hier El-Watan. Une enquête a été ouverte au niveau du tribunal militaire de Blida sur les conditions dans lesquelles les fonds récupérés lors des perquisitions opérées par les éléments de ses services au domicile de Mme Maya, à Moretti, et à celui d'El Wafi, à Club des Pins, ont été pris en charge, ce qui a abouti à la mise sous mandat de dépôt de l'ancien patron des services de renseignement par le magistrat-instructeur qui lui reproche, affirme la source, de «n'avoir pas respecté la procédure». Le 20 décembre dernier, un autre officier, de la police judiciaire auprès de l'antenne d'Alger, de la sécurité intérieure a été également placé en détention pour les mêmes faits. En fait, l'affaire de Mme Maya, dont le procès en appel s'est ouvert à la cour de Tipasa et le verdict sera prononcé jeudi 31 décembre 2020, a fait couler beaucoup d'encre et de salive.