Cinq cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés avant-hier à Bourmadia. Selon les informations recueillies, les cinq personnes ont senti des douleurs abdominales juste après avoir consommé de la pastèque chaude dans une cérémonie de mariage. Les victimes ont été immédiatement évacuées vers les urgences médicochirurgicales de l'hôpital Mohamed Boudiaf, où ils ont été retenus en observation médicale. Leur état de santé semblait hors de danger selon le médecin de garde, ils ont été libéré quelques heures après leur admission. Encore une fois, l'inobservation de certaines règles en matière d'hygiène et de préparation des plats lors des rassemblements familiaux ont conduit à des répercussions sur l'état de santé des invités. Cette fois les dégâts n'étaient pas aussi catastrophiques, mais n'en demeure pas moins que la prévention reste de rigueur en pareille circonstance. Des études récentes ont révélé que plus de 60% des cas d'intoxication alimentaire, enregistrés en Algérie, se produisent dans les cérémonies familiales (mariages, circoncisions, événements familiaux exceptionnels), sachant que le traitement d'un seul cas d'intoxication coûterait selon son degré de gravité entre 2000 et 3000 dinars. Ces cas sont fréquents notamment en été où les familles algériennes ne lésinent pas en matière de dépenses destinées à l'alimentation. Parfois elles s'exposent à des dangers sans qu'elles le sachent du fait que la majorité des ménages s'adonnent à l'achat de produits moins coûteux, donc plus dangereux. Les études ont montré d'une manière, on ne peut plus claire, que les intoxications alimentaires ont des répercussion sur la santé plus particulièrement les enfants et les personnes âgées. Par ailleurs, hormis les fruits et légumes, les statistiques indiquent aussi que 28% des intoxications alimentaires sont dus aux viandes et au non respect des conditions d'hygiène et de conditionnement, notamment de certains produits à l'instar des œufs, qui sont largement utilisés dans la confiserie au cours de la saison estivale. Les statistiques, en question, ont notamment révélé que la consommation de produits alimentaires, tels que les œufs, le lait et fromages ainsi que les produits conservés, exposés au soleil à l'image des pastèques ou melons, par certains commerçants ainsi que dans les marchés publics, sont considérés comme source directe des intoxication. Il y a de rappeler que plus de 3000 cas d'intoxication sont enregistrés dans notre pays, la moitié de ces dernières sont dues à la consommation de gâteaux et des boissons et des fruits non frais.