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Causes et conséquences de la désertification, en Algérie
Publié dans Réflexion le 15 - 09 - 2010


La lutte contre la désertification et la dégradation des terres est une composante importante, sinon essentielle, des stratégies de développement durable dans les pays touchés. Aujourd'hui la dégradation des terres est soumise aux contraintes démographiques qui ont un effet direct sur la dégradation des sols et certaines études ont révélé l'absence de corrélation liant les populations à la dégradation. Cependant il y a lieu de savoir que la plupart choisissent d''accroitre les superficies à cultiver, en recourant à toute sorte de méthode, sur des terres fragiles et susceptibles à la dégradation L'évolution des régimes d'occupation en Algérie, a entraîné l'existence simultanée de régimes d'occupation privés modernes et collectifs traditionnels. Toutefois, les nouvelles réalités politiques ont suffisamment affaibli les seconds pour transformer la tragédie des biens communs en un phénomène courant. La surexploitation des terres afin d'en tirer un bénéfice personnel à court terme, n'a pas pris en compte, le déséquilibre sociétal à long terme pour éviter ce phénomène de désertification des sols. Sur le terrain, c'est autrement vu et il semble que personne n'est conscient de la nécessité de traiter la désertification comme un problème global. Comme il s'agit d'un phénomène complexe, les réponses aux problèmes posés doivent revêtir des formes adaptées à notre pays, en tenant compte à la fois des besoins spécifiques des populations locales et des priorités de la lutte contre la pauvreté, car tout est lié de façon certaine Les principales causes de la désertification ne sont pas simplement dus qu'aux variations du climat, mais aussi à mettre sur le compte des activités humaines, qui sont aussi les raisons, qui ont fait que la désertification dans notre pays, a pris un tout autre visage . A cela il faut ajouter d'autres causes, qui ont créé les situations qui ont conduite à la désertification, aussi l'utilisation des sols, ou une protection de l'environnement inadaptée, engendre toujours des facteurs socio-économiques et politiques spécifiques. Tels que les activités humaines en liaison avec l'augmentation rapide de la population : Ces deux phénomènes jouent un rôle important, sur la désertification et sont principalement liés à l'agriculture. En effet ces dernières décennies ont connu une augmentation considérable de la croissance démographique et les populations se sont progressivement sédentarisées. Elles ont donc modifié les modes d'usage des terres en zone fertile, sans tenir compte de la biodiversité. Cette pression démographique, a fait que la production agricole a connu un accroissement sur un espace identique et a donc entraîné une surexploitation des terres qui a épuisé les sols, le surpâturage qui a abouti à la destruction du couvert végétal protégeant le sol contre l'érosion, le déboisement qui a mis a nu des surfaces importantes, voir des millions d'hectares, par la destruction systématique du tissus végétal et des arbres ou qu'il soit en Algérie et les mauvaises pratiques d'irrigation, ont entraîné une augmentation de la salinité et asséchées parfois les cours d'eau et taris les sources. Tous ces phénomènes ont, de manière logique, eu des effets considérables sur les populations, comme la baisse de la production et de la productivité alimentaire. Les effets et les conséquences de la désertification, sont bien connus et comprennent la perte de la végétation, l'érosion éolienne et hydrique, la perte ou l'appauvrissement des ressources en terres, la baisse de la production et de la productivité alimentaire, l'insécurité alimentaire, la perte de la biodiversité, les catastrophes reliées au climat, y compris les risques pour la santé que posent les mouvement de poussières, la perte des sources de revenu, la perturbation et la rupture des structures sociales, etc. On a tenté à plusieurs reprises de quantifier les répercussions économiques de la désertification, le manque à gagner découlant de la dégradation des terres et le coût de la lutte et des efforts de rétablissement des terres touchées. Les terres désertifiées ne peuvent pas toutes être rétablies économiquement. Les phénomènes environnementaux la déforestation une forte corrélation avec le climat estival au Sahel, sont autant de preuves de la nature transfrontalière de la désertification, qui démentent le mythe qu'il s'agit strictement d'un problème du Sud. La zone agricole au sud, qui sépare le Sahara du sahel, par le barrage vert était autrefois également riche en espèces. Cette zone était très végétée. “Il y a cent ans seulement”, ont chassaient même beaucoup d'animaux sauvages tels que l'antilope, le singe, le loup, le renard, l'écureuil, le lapin et même l'éléphant”. Divers arbres et arbustes entouraient les champs à cette époque, y compris des espèces comestibles. Les gens n'avaient pas besoin d'abattre un arbre pour trouver du bois de chauffage, car il y avait assez de bois mort disponible. De nos jours, le vent érode facilement le sol parce qu'il y a peu de végétation; c'est pourquoi le paysage est brun et désolé au cours de la plus grande partie de l'année, avec le sable meuble qui envahit tout .Les rendements inférieurs ont été causés par la destruction de plantes vivaces, qui protégeaient aussi les plantes annuelles et contribuaient à la fertilité du sol. La décimation de la végétation est un problème répandu qui s'étend au-delà d'une barrière verte naturelle qui protégeait par de multiples arbres les villages et les champs délimitant les périmètres jusqu'à la hauteur du toit. Ces dunes ne sont pas venues et ne proviennent pas du désert saharien lui-même, mais de la désertification au sein de la zone agricole. Néanmoins, il y a certains indices d'une aridité croissante au Sahel au cours des deux ou trois dernières décennies, et une interaction bilatérale entre la sécheresse et la désertification est manifeste. Selon les scientifiques, la sécheresse peut accélérer la dégradation des terres en réduisant l'apport en eau dans un système déjà déséquilibré par suite d'une exploitation abusive. La dégradation des terres peut, à son tour, contribuer à la sécheresse par des mécanismes de rétroaction mettant en jeu l'albédo de la surface, l'humidité du sol et peut-être la poussière. Il existe un ensemble complexe de causes reliées aux systèmes d'utilisation des terres, qui peuvent être regroupées dans quatre catégories : déboisement, culture, surexploitation des pâturages et utilisation inadéquate des technologies d'irrigation pouvant entraîner la salinisation, qui est une forme de dégradation des terres. Le déboisement l'agriculture, l'établissement de pâturages et les utilisations industrielles progressent sans entraves, même dans les terres sèches où la végétation est rare, par suite de l'accroissement de la demande de terres de culture. L'abattage des arbres expose le sol au soleil, au vent et à l'eau, ce qui, avec le temps, entraîne l'érosion. Les pratiques de défrichement telles que la culture sur brûlis, l'exploitation des terres marginales et des sols pauvres, la réduction des jachères et le recours général aux méthodes de culture mécanique sont les usages agricoles qui sont responsables de la désertification. L'usage incontrôlé de ces pratiques peut mener à la surexploitation des terres, qui est la principale cause de la dégradation des terres arables. On ne peut pas s'attendre à ce que ces groupes marginaux, qui n'ont pas accès aux ressources en terre et ne peuvent pas les contrôler, les exploitent d'une façon durable. Les facteurs sociaux, économiques et politiques qui encouragent ou forcent les gens à adopter des pratiques d'utilisation destructives des terres. Si la pression de ces facteurs sous-jacents n'est pas neutralisée, les efforts tendant à agir sur les causes directes ne produiront que des résultats de courte durée et les conséquences de la désertification ne feront que s'intensifier. De nombreuses solutions dérisoires, sont tentées régulièrement pour freiner l'avancée du désert. Les autorités, qu'on pourrait taxer dans ces cas là de très naïves, délaissent en général la question du désert jusqu'à ce qu'il arrive dans les villes et villages importants, envahissent les routes principales, assèchent les cours d'eau et rendent la terre improductive.

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