Sans nulle doute que cela ferait une révolution dans le monde politique tant à l'échelle régionale, arabe, musulmane et même dans le monde.33% des sièges réservés à la gent féminine, c'est insuffisant au vu du « déferlement » visible à tous les niveaux où notre société se féminise de plus en plus à l'échelle de nombreuses activités .Les femmes sont plus nombreuses dans l'enseignement et la santé. Elles accaparent une grande proportion dans le secteur de la magistrature .Les postes offerts dans l'administration sont « raflés » par les filles dans la mesure où elles se préparent mieux aux différents concours. Il en va de même dans l'enseignement supérieur où la parité est semble-il à l'avantage du sexe féminin .Des femmes taxieurs, pilotes d'avions, machinistes de trains, policiers, gendarmes, officiers supérieures et même généraux est un commun que nous vivons sans gène et sans complexe aujourd'hui. Une seule chose dérange dans tout ça .Pourquoi dans le présent gouvernement dont le cabinet est formé de 38 membres, on dénombre que trois femmes aux rangs subalternes ? L'hémicycle de l'Assemblée nationale ou le sénat n'en compte pas plus en proportion vu qu'elle sont très faiblement représentées.24 femmes députés sur 409 Est ce que c'est réellement l'objectif du pouvoir de « libérer » la femme, donc la société à laquelle elle appartient et où elle est considérée comme mineur à vie, pour deux raisons au moins ? Elle n'hérite pas au même titre que l'homme et ne peut se libérer de la tutelle de l'homme pour son engagement conjugal. 33%, c'est un vœu pieux de postes réservés aux femmes dans les élections législatives et locales futures, c'est beaucoup et insuffisant à la fois pour entamer une véritable révolution dans les esprits pour dire maintenant que la femme est véritablement l'égale de l'homme. Pour y remédier, le Pr Amine Hartani, chercheur préconise « les textes de loi énonçant les principes d'égalité des chances entre l'homme et la femme énoncés dans la Constitution sont rédigés de façon brève et concise”, souligne la nécessité de rendre concrets les principes d'égalité des chances entre l'homme et la femme. Le chercheur préconise également la révision du cadre juridique régissant le régime électoral et le fonctionnement des partis en adoptant la politique des quotas de sorte à permettre une plus grande implication de la gent féminine dans l'activité partisane dans la mesure où “les partis politiques constituent les vecteurs de la responsabilité au sein du Parlement et du gouvernement” C'est à quoi aboutissent les projet de reformes politiques futures présentés au récent conseil des ministres . L'imposition par le haut est toujours présente dans notre société .Qui vivra verra !