Ce n'est plus un mystère pour ces petits poucets des pays du Golfe qui osent de plus en plus pour braver nos industriels sur leurs propres terrains pour venir proposer des partenariats avec de grandes institutions nationales avec lesquelles il ont la garantie d'un retour rapide en investissements avec des rendements financiers très hauts .Le dernier projet en date enregistré est celui l'installation toute récente de la société Imarati Caracal qui s'est associé à un important établissement militaire pour la modernisation de ses installations en vu de la production d'armes de poing. Ce n'est plus un mystère à ce dynamisme pour ces investisseur qui agissent par fonds interposés après avoir acquits à l'étranger ,notamment en Europe ,des entreprises ,souvent en difficultés financières ,qu'ils « retapent » juste en les recapitalisant pour procéder par après à leurs reventes avec de très grosses plus-values. Même le colonel Kadhafi avait saisi cette opportunité en constituant un très gros portefeuille d'entreprises importantes étrangères à capitaux Libyens. Qu'en est –il chez nous ? Ouyahia qui n'a jamais été gestionnaire d'entreprises économiques ne peut de ce fait comprendre et percevoir cette nécessité .Il joue à la prudence en plaçant toutes nos réserves sous forme d'obligations à faibles rendements ,en bons de trésor Américains ou Européens ,comme ce bon petit père de famille épargnant qui ,prévoyant l'avenir ,oublie le présent. C'est ainsi qu'en visitant le salon international de l'agriculture de Sétif, ma déception fut grande de voir PMA exposer encore un matériel datant d'avant Jésus-Christ alors que même l'INDE, connu pour ses retards, il y a jà peine quelques années, s'est présenté en force avec des tracteurs très performants et très économiques à coté de quelques grandes firmes Européennes dont les technologies sont toujours évolutives et adaptées. Il n'y aucun mystère la dessus .La libéralisation et la création parallèles de fonds souverains de nombreux pays émergeants est à la base de ces succès que notre premier ministre ne comprend pas ou ne veut pas comprendre pour permettre de réaliser un réel envol économique et industriel. Donc, pas de fonds souverains, pas d'acquisitions étrangères, pas de technologies, pas de transfères de technologies autrement dit , pas de développement industriel et économique . En attendant, continuons à satisfaire tous nos besoins à cout de milliards de dollars en importations tant pour nos estomacs que pour nos besoins industriels. Ce sont les opérateurs étrangers qui continueront à se lécher les babines à côté d'Ouyahia qui n'aura que ses grosses moustaches pour le faire. Il ne peut y avoir de succès dans aucune entreprise si on ne peut prendre une part de risque .Un risque que les vrais managers prévoient, calculent et gèrent comme une donnée ou élément faisant partie du processus du développement. Déclaration de M Ouyahia en Decembre 2008 devant les chefs d'entreprises . L´Algérie n´est pas prête à placer ses réserves de change qui avoisinent 138 milliards de dollars dans des fonds souverains,. « La responsabilité de l´Etat implique de réfléchir sur les conséquences d´une telle mesure qui risquerait de coûter au Trésor public des pertes considérables », a souligné M.Ouyahia devant les membres du Conseil de la Nation. « Nous ne pouvons comparer nos réserves de change estimées à 138 milliards de dollars à celles de la Chine, du Japon ou des pays du Golfe », a-t-il dit. La demande de création de fonds souverains a été formulée par le Forum des chefs d´entreprise. Selon cette organisation, ce fonds devait être alimenté par une partie des recettes pétrolières pour acquérir à l´étranger, des entreprises fragilisées par la crise économique mondiale.