Dans un document adressé au ministère de la Santé et aux autorités locales, et dont la VO détient une copie, le bureau syndical des paramédicaux de l'EPSP de Ouled Farès, dénonce les nombreuses anomalies et défaillances relevées au niveau des polyclinique et salles de soins rattachées à cet établissement, parmi elles l'absence chronique des médecins à leurs postes tous les après-midi. Les syndicalistes citent dans leurs requêtes, outre cette absence des médecins, notamment durant les après-midi dans les établissements sanitaires respectifs d'El-Hassania, de la cité des Frères Abbad, Haï Lalla Aouda, El-Hamadia, Mouafkia, Haï El-Houria, Chegga, Chorfa, Haï Meddahi, Haï Bensouna, Haï Radar, Ouled Med, Haï Salem et même au laboratoire d'hygiène communal (BHC) de la commune de Chlef. Pire, il est mentionné dans ce document: «La situation est devenue de plus en plus catastrophique, au niveau de ces structures, voire même insupportable pour l'ensemble des malades, en raison de l'absentéisme aussi chronique qu'injustifié. Un dépassement qui n'a que trop duré pour certains médecins censés mener leur noble mission aux postes qui leur sont affectés». Selon les syndicalistes, ces médecins n'exercent leur fonction que pendant la matinée et abandonnent leurs postes respectifs tous les après-midi, et ce, pour s'adonner à la même fonction dans des cabinets médicaux privés, où ils assurent des remplacements à travers le territoire de la wilaya. Dans le même contexte et devant la carence constatée par le directeur de cet EPSP, lors de ses visites inopinées, ce dernier n'a pas manqué de porter à l'attention de l'ensemble des surveillants des polycliniques et des salles de soins, que dorénavant de sévères sanctions seront prises à l'encontre des médecins absentéistes sans fournir de motif valable. Le même responsable a également soulevé d'autres lacunes concernant, entre autres, le retard dans l'envoi des différents rapports à la tutelle, la sécurité et la garde dans les structures sanitaires et le refus du port de la tenue réglementaire, durant les horaires de travail. Les syndicalistes ont sollicité par ailleurs des autorités locales et du secteur en particulier, la faveur de dépêcher une commission d'enquête, pour faire toute la lumière sur cette scabreuse affaire.