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La direction de l'hôpital ne détient pas de preuves et des citoyens dénoncent
Rabattage au CHUO au profit des cliniques privées
Publié dans La Voix de l'Oranie le 02 - 12 - 2009

Ils sont bien nombreux, les patients du centre hospitalo-universitaire d'Oran, CHUO, qui se sont plaints du fait que ses responsables leur suggèrent de le quitter et de se faire soigner dans des cliniques privées ou en vue d'effectuer des examens médicaux plus approfondis, alors que cela devrait, en principe, se faire au sein du CHU, le plus normalement du monde. D'après tous ces plaignants, certains membres du personnel du CHU sont complices dans cette affaire et on comptera parmi eux, des médecins, des infirmiers et même des chauffeurs de taxi, et ce, en l'absence de tout contrôle de la part des autorités habilitées.
Fatima, 43 ans, résidant à la cité Ibn Sina et ayant une maladie au niveau de l'estomac, témoignera: «J'ai contracté une maladie qui m'a obligée à me rendre au pavillon cinq à l'hôpital universitaire, mais là, on m'a donné un rendez-vous de trois mois. L'un des médecins me conseillera donc d'aller voir une clinique privée à l'Est de la ville, et comme j'avais très mal, j'ai dû suivre son conseil, sans trop y réfléchir. Une fois à la clinique et après y avoir passé trois jours, quelle ne fut ma surprise, en voyant les honoraires qu'on me présentait. Des prix à vous couper le souffle. Et cela ne s'arrêtera pas là, puisqu'on m'a encore demandé de faire une radiographie, pour voir si je ne souffrais pas d'une autre maladie. Voilà un subterfuge servant à payer encore plus de frais. J'ai donc carrément renoncé à me faire soigner dans cette clinique. Ma surprise ne s'arrêtera pas là pourtant, car lorsque j'ai quitté cette clinique, j'y suis revenue pour avoir un certificat de maladie et le déposer au niveau de l'assurance sociale. Et à mon grand étonnement, on m'a demandé de payer 1000 DA en contrepartie, chose qui me poussera à entrer en conflit avec l'un des responsables de la clinique. Conclusion, j'ai perdu l'équivalent de 30.000 DA en vain.»
«Pour quelques médecins du CHU et ceux des cliniques privées, nous sommes devenus des objets de business. Une parente à moi qui venait de Maghnia avec son père, a, elle aussi, subi le même sort, lorsqu'elle a été transférée aux urgences. Et c'est une femme médecin qui l'a emmenée dans son propre véhicule vers une clinique privée.»
Un père de famille ajoutera lui aussi: «Je me suis rendu à l'hôpital universitaire pour soigner une parente, mais l'un des médecins m'avait demandé de l'emmener dans une clinique privée à Haï Oussama.»
Dans ce même contexte, une autre malade s'était rendue au service de rhumatologie au CHUO et un responsable lui a donné un rendez-vous dans trois mois, ceci l'obligera donc à se retourner vers une clinique privée, tenue par un médecin qui exerçait dans ce même service.
Une source médicale nous apprendra: «Il y a des médecins spécialistes exerçant au CHUO et qui ont ouvert leurs propres cliniques spécialisées. Ces dernières connaissent une très grande affluence de malades, à l'exemple de ceux qui souffrent de rhumatisme, un service qui n'est pas disponible à l'hôpital. Sans compter que certains médecins ont tendance à transférer leurs patients vers les cliniques privées dans lesquelles ils exercent, en choisissant le bon argument, la peur pour leur santé.»
Sur un autre volet, la chargée de l'information et de la communication des services de la direction de la santé indiquera: «De nombreux malades se rendent vers la direction de la santé, lorsqu'ils sont transférés de l'hôpital vers des cliniques privées, mais lorsqu'on leur demande de déposer une plainte ou de dévoiler l'identité du médecin responsable de ce transfert, ils refusent de le faire.»
«Il y a des agents, chargés de dévoiler de tels dépassements, strictement défendus par la loi et les règles d'éthique, mais en l'absence de plaintes manuscrites, nous ne pouvons accuser personne. Nous avons effectivement appris que des médecins étaient complices des responsables de cliniques privées, concernant le transfert des malades vers ces cliniques et que même des chauffeurs de taxi, travaillant pour ces dernières en s'occupant du transport des malades, mais tant qu'il n'y a pas de preuves on ne peut absolument rien contre eux.»


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